Morgane Hell
Qui ne pourra malheureusement pas participer à la soirée.
Aussi Brune que sombre, Morgane est indissociable de son amant avec qui elle peut tout faire. Seulement avec lui.
INACHEVE
J'aurais voulu ne pas,
Je voudrais n'être plus,
Je sais bien n'être pas
Et je connais l'issu,
Tu ne fus pas un choix
Crois moi, si j'avais pu,
Moi, qui ne rêve pas
D'autre que d'absolu
J'ai envi avec toi,
De temps, d'Amour accru
Sans éprouver pour moi…
Tu m'apportes bien plus
Libre et belle dans tes bras
Même mes peurs s'érogènes
Au futur tu seras,
Plaisir / larmes en tandem
D'avoir eu sans avoir,
Et de n'être jamais…
Des souvenirs, tu seras
Mon plus tendre regret…
SILENCE
Chut !....
Pas un mot…, aucun ne pourrait,
Pourquoi alors en user,
Pour au final, continuer,
Un amour déjà condamné,
Un regard pour une lente agonie,
A chaque battement, mon cœur se brise,
Ne dis plus rien, il y a les autres,
Un mot de trop et tout s'effondre,
Une blessure, sans cicatrice,
Entre se taire et trop parler,
J'aurais seulement voulu t'aimer…
L'AMANT
Il ne connaît pas les paroles
Qui se bousculent, qui s'entrechoquent
Au bord de mes lèvres muettes
Elles vont et viennent du cru au tendre
Dans l'affolement de mon être
Je voudrais lui dire de me prendre
Que je suis à lui, qu'il me bande
Les yeux pour exalter mes sens
Qu'il m'attache l'instant d'une transe
Qu'il domine, et que l'on échange
A mon tour de mener la danse
Il ne connaît pas ces paroles
A par les soupirs, les "encore"
Mon corps se tend, que du plaisir
Mon esprit lutte, freine le pire
Les mots se heurtent dans ma tête
Je crie, je ressens, mais fais taire
L'instant fatidique du "je t…."
Que je redoute tant il me blesse
De la violence à la tendresse
Du désir à la jouissance
Je ne veux pas heurter son être
Du mot de trop qui le dérange
Il ne sait pas quand tout s'arrête,
Combien j'aime être entre ses bras
Le caresser du bout des doigts
Le temps d'un ultime bien être
Il m'a demandé mes fantasmes
Il fut l'un d'eux, il fut en tête
Le plus terrible de l'histoire
Devenant une réalité,
Sur la liste de mes fantasmes
Il y est toujours… En premier.