Connais-tu?

Connais-tu le nom de tes meurtriers ?

Quand je me réveille, j'ai peur que tu sois là,

À côté de moi, près à m'étouffer.

Quand je me réveille, j'ai peur que tu sois là,

Que tu me dises que tu voudrais être aimé.

J'ai peur que tu sois là.

Tu te souviendras de moi,

Comme quelqu'un qui n'existe pas,

Au sein de ce monde où tu régis tes lois,

Dans cet univers où tu te proclames Roi.

Un seigneur en qui je ne peux pas placer ma foi.

Un dieu de plus qui veut me tenir entre ses doigts.

Mais c'est ton rêve à toi, ce n'est pas moi.

Connais-tu le nom de tes meurtriers ?

Quand je me réveille, j'ai peur que tu sois là,

À côté de moi, près à m'étouffer.

Quand je me réveille, j'ai peur que tu sois là,

Que tu me dises que tu voudrais être aimé.

J'ai peur que tu sois là.

Regarde, je ne suis pas ce que tu attends,

Juste une image te ressemblant vaguement.

Rien qu'une ombre dont tu t'éprends éperdument.

Tu le saurais si tu t'arrêtais juste un instant.

Mais je sais que tu ne cesseras jamais vraiment.

Si tu pouvais me laisser respirer, juste un peu de temps,

Mais ce n'est pas moi, juste un de tes rêves aimant.

Connais-tu le nom de tes meurtriers ?

Quand je me réveille, j'ai peur que tu sois là,

À côté de moi, près à m'étouffer.

Quand je me réveille, j'ai peur que tu sois là,

Que tu me dises que tu voudrais être aimé.

J'ai peur que tu sois là.

J'ai peur que tu sois là, prêt à me condamner,

Pour des mots que je ne saurais te prononcer.

Si j'aspire à une autre mélodie non partagée.

Si mes songes ne s'accordent pas à ce que tu voudrais.

Mais ce n'est que ton rêve à toi, alors par pitié,

Laisse-moi encore un court moment pour respirer,

Pour enfin entrer dans le rôle que tu m'as créé.