CONTE DE NOEL LA FEE DE Lhiver et les crayons magiques

Nadia Esteba

Bonjour, tout est blanc dehors,......le vent respire fort....il est element presque humain du décor
je vois ce conte comme une petite scène musicale, avec un décor facile à faire de carton découpé en château avec des enfants, par exemple à la fin on achète des poutres legères et fines en polystirène en affutant le bout c'est tres tres leger, on peint ces "crayons "en bleu , roiuge, jaune en affutant le bout et les enfants font des rondes en montrant les crayons magiques.ils les  lèvent en l'air,triomphants et m^me un chien ordinaire,  un chien blanc à longs poils avec un collier rouge incarnerait le loup.

LA FEE DE L' HIVER ET LES CRAYONS MAGIQUES

Il était une fois une princesse triste car sa marâtre l'avait punie. Mais c'était sans compter sur la force surnaturelle. La fée de l'HIVER lui est apparue,scintillante dans sa robe immaculée de neige ,tout en haut du  donjon où elle pleurait. Ne pleure pas mon enfant! Je suis puissante et règne sur les loups blancs... sur les meutes de l'univers. En effet,elle en tenait un en laisse rouge, le plus beau, une femelle au pelage très épais, diamanté. Elle, c'est la louve,au regard puissant,l'animal des mystères.Regarde dit la fée de sa voix douce: »Voici un trésor rien que pour toi, je suis venue te l'apporter : ce sont quelques feuilles et trois minuscules crayons de couleurs qui ne tarissent jamais. Ils ont ensemble un pouvoir, à toi d'en trouver la clef ». Puis , la belle dame s'est dissoute,non sans avoir posé sa main gantée de soie pailletée sur l'épaule de la princesse et posé un baiser tiède et doux sur sa joue. La petite ne comprit pas tout de suite mais crut en ce mirage . Alors elle se mit à colorier l'un des crayons était bleu ,l'autre rouge, l'autre jaune. Sa main courait toute seule dans l'euphorie de créer, elle faisait des ciels, des mers, la feuille blanche était écume ou nuage, flocon ou plume. Ses doigts légers couraient couraient sur le papier. Une barque arrivait toute seule, flottant sur l'azur l'emportant vers les îles où des fleurs magnifiques naissaient écloses les unes après les autres, des fleurs énormes à pétales rouges au parfum délicieux, des oiseaux à crête rouge et rémiges immenses oiseaux de paradis , perroquets bleus. Avec le jaune, elle cueillait des pommes et créait une corbeille pour n'en perdre aucune et les minutes les heures passaient.Un bonheur emplissait la pièce minuscule. Les parfums de fruits et de fleurs, d'arbres se concentraient dans le cachot en haut de la Tour. Tout l'univers en trois couleurs, défilait devant l'enfant ébahie. La petite en oubliait ses pleurs et dans la géométrie parfaite des barreaux parallèles de sa minuscule fenêtre elle vit s'envoler quelques dessins ils étaient cerf volants ils étaient goélands, oiseaux de feu. Le vent qu'elle entendait en rêve faisait le bruit de la mer .Elle avait recréé de la terre tous les prodiges, les coquelicots les cerises,et avant que la nuit ne tombe,avant d'en voir les étoiles, elle assembla encore les rouges et les bleus tout un bouquet d'iris violets dans un vase, le soleil couchant en jaune et rouge, des oranges exotiques juteux, des poissons dorés ornant les bassins royaux et pour les prairies, le jaune et bleu des verts intenses qui attendent la lune ...La petite voyait des étoiles minuscules miroiter sur son épaule quelques paillettes éparses souvenir de la fée,dont l'image seule lui redonnait l'espoir, et elle comprit que jamais on ne pourrait  l'emprisonner que l'esprit fait des miracles, que la terre est magnifique et qu'on le voit on en prend conscience lorsqu'on nous en a privé. Des pas lourds montaient les escaliers, les sons devenaient de plus en plus forts. le coeur de la petite fille battait .La porte s'ouvrit avec fracas mais la belle mère devant le visage serein de l'enfant épanouie, ressentit une émotion ,qui lui alla droit au cœur, celle du bonheur et un sourire vint enfin éclairer enfin  son visage disgracieux,comme le l'été suit le Printemps.

Elle regarda les illustrations et félicita la petite : Mais tu as recréé le monde d'où te vient ce génie? Tous les loups blancs ont accouru, ils ont hurlé toute la nuit levant la tête vers la fenêtre du cachot: « Gare à vous! Nous voulons l'enfant pour REINE. »et le vent murmurait:

CRIC CRAC LO CONTE ES ACABAT MOLINA MOLIN per los enfants, totjorn vendra lo mai polit, la vida vidanta e la joia!!!!

Nadia ESTEBA


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