Contrevérité

tzsara

Tu dors.. une idée m'invite à penser.. Tu tutoies tes anges et tu confesses.. tu confesses à contre-pieds ce petit morceau de temps.. un tapis, une paillasse et une table basse.. Ces objets de désir me sussurent des mots noirs.. à l'image de mon gai désespoir.. et c'est ainsi que je suis heureux.. Je ne suis plus moi.. je fume et je pleure.. je ne te pleure point.. Moi, je suis autre.. Je ne ressemble plus à ces enfants de Mahomet.. qui croient encore à la désastreuse alliance.. Abraham n'est plus et encore moins le triste bélier.. qui porte en lui le fardeau d'Ismael.. Le sang coule dans cet abattoir.. le pourpre de mes veines et de mon triste Ismael.. Si la nuit de Jupiter  dure vingt-quatre heures en couchant avec Alcmène.. La mienne reste immobile douze heures entières.. au rythme de tes folles passions.. Tu es tout ce que je ne suis pas.. et ce n'est pas ce qui fait de nous des gens heureux.. Je rêve comme un idiot.. de tes nuits mouvementées.. Je crêve en silence et je te pleure.. pleure ta froideur.. Je te vois te tordre et te replier.. Je te vois me mordre et me sauter.. Je te vois partout.. comme une ombre omniprésente.. une ombre blanche.. basculant mon pénombre dans l'ombre de tes draps.. Désavoue ce désir devant cette horde d'inconnus.. ceux qui portent le fardeaux des gens heureux.. Je fais des rêves du jour.. et tu es d'orès et déjà demain.. demain et un peu trop loin.. loin déjà de mon triste amour.. Mes minuits te bercent et t'emportent.. dans des cieux de blancheur.. Mes nuits me tordent et me tuent à l'image de ton corps qui se plie.. Au goût de tes lèvres brule un mensonge.. mon songe reste lointain et abstrait.. dans mes veines coule une douceur.. et sur tes lèvres le goût du malheur..  je n'y gouterai point.. j'ai appris à être moi.. et je suis enfin heureux.."Je ne touche point à ce qu’il y a de divin dans cette histoire".. Voltaire parle de religion et moi, beaucoup plus rudimentaire.. Je parle de toi..


Tu dors.. une idée m'invite à penser.. Tu tutoies tes anges et tu confesses.. tu confesses à contre-pieds ce petit morceau de temps.. un tapis, une paillasse et une table basse.. Ces objets de désir me sussurent des mots noirs.. à l'image de mon gai désespoir.. et c'est ainsi que je suis heureux.. Je ne suis plus moi.. je fume et je pleure.. je ne te pleure point.. Moi, je suis autre.. Je ne ressemble plus à ces enfants de Mahomet.. qui croient encore à la désastreuse alliance.. Abraham n'est plus et encore moins le triste bélier.. qui porte en lui le fardeau d'Ismael.. Le sang coule dans cet abattoir.. le pourpre de mes veines et de mon triste Ismael.. Si la nuit de Jupiter dure vingt-quatre heures en couchant avec Alcmène.. La mienne reste immobile douze heures entières.. au rythme de tes folles passions.. Tu es tout ce que je ne suis pas.. et ce n'est pas ce qui fait de nous des gens heureux.. Je rêve comme un idiot.. de tes nuits mouvementées.. Je crêve en silence et je te pleure.. pleure ta froideur.. Je te vois te tordre et te replier.. Je te vois me mordre et me sauter.. Je te vois partout.. comme une ombre omniprésente.. une ombre blanche.. basculant ma pénombre dans l'ombre de tes draps.. Désavoue ce désir devant cette horde d'inconnus.. ceux qui portent le fardeaux des gens heureux.. Je fais des rêves du jour.. et tu es d'orès et déjà demain.. demain et un peu trop loin.. loin déjà de mon triste amour.. Mes minuits te bercent et t'emportent.. dans des cieux de blancheur.. Mes nuits me tordent et me tuent à l'image de ton corps qui se plie.. Au goût de tes lèvres brule un mensonge.. mon songe reste lointain et abstrait.. dans mes veines coule une douceur.. et sur tes lèvres le goût du malheur..  je n'y goûterai point.. j'ai appris à être moi.. et je suis enfin heureux..


"Je ne touche point à ce qu’il y a de divin dans cette histoire".. Voltaire parle de religion et moi, beaucoup plus rudimentaire.. Je parle de toi..

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