Course vers la liberté

damian

J'ai pris la route pour Onyria

Bien décidé à la trouver

Ne sachant vraiment où chercher

Mes songes ont dû guider mes pas


Sur le chemin j'ai rencontré

D'étranges êtres à la peau blême

Vagabonds marqués d'anathème

Aux yeux vitreux, l'âme égarée


J'ai croisé des rêveurs perdus

Subjugués par quelques ondines

Chimères aux membres longilignes

S'en repaissant comme sangsues


Plus loin voguait la nef des morts

Barque oblongue aux couleurs passées

Où terminent tous les égarés

Qui ont renoncé à leur corps


Au loin brillait, derrière un voile

Le phare brulant de la cité

Où toute idée lentement se crée

Et l'univers puisse sa moelle


Onyria, la ville de cristal

Où naissent les plus beaux enfants

Issus du repos des vivants

Puisant dans leur essence vitale


A la frontière des dimensions

J'ai frôlé l'onde à la toucher

Sous mes doigts s'est désagrégée

La sphère du rêve en extension


Sous mon regard s'est effondrée

Le dernier refuge de l'esprit

Me laissant seul, à ma folie

Livrés aux peines de mon passé.

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