Cybèle jalouse.

vividecateri

Attis le dieu phrygien était un jeune berger. Cybèle en avait fait son amant. Elle mit, par jalousie, obstacle à son mariage avec la nymphe Sagaritis; et lui égaré par la folie, s'émascula

Ta prestance, Atys et ta normale beauté

Ont conquis et séduis la nymphe amoureuse

Et je sens du soupçon, la morsure en mon cœur

Le reflux des marées, un peu plus chaque jour

T'emporte dans la vague, et t'éloigne de moi

L'affreuse certitude a remplacé le doute

Dans la capitale profonde où tu fuis loin de moi

C'est une autre que moi qui t'apporte la joie

Emmêlant ses cheveux à tes cheveux clairsemés

S'enivrant de ton corps à l'âcre odeur des pins

De vos pas sont marquées, les lointaines vallées

Et au cœur de sa lune est l'empreinte de ton corps.

Tu me trahis Atys, et ma douleur est grande

Tu ne veux plus que je sois ta première dame

Jamais je ne pourrai pardonner ton forfait.

Je te rendrai fou, puisque jamais plus tu ne m'aimeras

Prend garde car ta main, par ma vengeance, t'émasculera.

Signaler ce texte