Dans le déclin du jour

Dans le déclin du jour j’aimerais voir tes yeux

Et m’accrocher vivant à tes iris d’ange

Trouver dans ton regard l’espoir de ces cieux

Où le soleil se plisse dans sa peau d’orange

Au soir des amours, les agrumes se font rares

Elles pourrissent à l’ombre des regrets ardents

Puisque plus arrosées par les tristes jarres

Elles succombent sans heurt emportées par le vent

Sans avoir la main verte, le corps de mon désir

S’est fané à l’instar de ces plantes d’orient

Que nous aimions chérir dans les charmants soupirs

De nos étreintes sans fin à l’aune du printemps

Sans saison et sans vie je m’éloigne de tout

Comme ces étoiles filantes dont on ignore l’âge

Au cœur gravé ton beau prénom si doux

Et ces vers à côté te rendant cet hommage