Dans tes bras
lune-noire
48h après avoir débarqué sur le sol catalan..
J'avais tellement rêvé de ces retrouvailles que j'avais peur qu'elles ne soient pas à la hauteur de mes espérances. Je suis arrivée derrière toi, sur la pointe des pieds, et à peine tu t'es retourné, tu m'as sauté dans les bras. Un bain de bonheur.
Je crois que tu étais surpris, et j'étais tellement nerveuse que je t'ai marché maladroitement sur le pied. Mais j'étais heureuse de te retrouver, et de savoir qu'à nouveau j'allais pouvoir rire, et me sentir belle..
Nous avions convenu d'une soirée film, avec Kath et Chris. Quand nous nous sommes installés dans le lit de Kath et que j'ai vu que tu étais loin de moi, j'ai d'abord pensé "le seul film que je vais regarder, c'est toi". Et tout naturellement, tu m'as fait une place à tes côtés, parce que deux aimants qui s'attirent doivent finir par se retrouver. Je me suis assise à tes côtés un peu gênée par notre proximité. Il faisait trop chaud dans cette chambre.. Mais je me sentais bien, et je me suis sentie encore mieux quand t'as posé ta tête sur mon ventre et que t'as commencé à me caresser le bras. Je me suis sentie spéciale à tes yeux. LA Francesita.
Alors j'ai enroulé mon bras autour de toi, et subitement j'en ai oublié les frontières, le film, les autres, le reste du monde. Je me sentais bien parce que je t'avais rien que pour moi. Et parce que finalement les retrouvailles, elles étaient mieux que dans mes rêves.
Je me souviens que tu as quitté la chambre, sans rien dire, parce que tu avais trop chaud. Sur le coup, j'ai pensé "Mais non, ne m'abandonne pas, s'il te plait". Mais maintenant je dirais "Heureusement qu'il faisait trop chaud dans cette chambre". Kath et Chris avaient sommeil. Je me souviens avoir accepté qu'ils dorment dans le lit. Je me suis rapidement changée pour rejoindre un côté du canapé d'angle. Et pour te rejoindre, aussi.
Je ne sais pas comment c'est arrivé, mais t'as continué de jouer avec mon bras pendant qu'on parlait de nos histoires, la tête collée l'une contre l'autre. J'avoue avoir été naïve de croire qu'on dormirait comme ça. Mais j'étais incapable de mettre fin à ce jeu.
Kath s'est levée pour ouvrir la fenêtre, et je me souviens t'avoir dit, sans trop réfléchir "Nico, te vas a resfriar" (Nico, tu vas avoir froid). Circonstances ou pas, il n'y avait qu'une seule couverture dans le canapé.. et c'est moi qui l'avait. J'étais prête à te la donner, mais t'as pris les devants en me demandant si on pouvait partager la couverture. Tu t'es glissé à mes côtés, et ta proximité m'a valu une nouvelle vague de chaleur. Mais là encore, j'ai cru qu'on n'irait pas plus loin, qu'on passerait juste la nuit l'un à côté de l'autre..
Mais j'étais ton aimant, et tu étais le mien. D'abord, tes mains ont rencontré les miennes. Sensation de bonheur. Tu m'as attirée contre toi et j'ai été faible. Je n'ai pas su te résister. Parce que t'es tellement beau, Nico. T'es tellement irrésistible qu'en écrivant ce texte, j'en tremble encore..
Je savais que je n'allais pas tenter de m'échapper pendant la nuit. Et j'aurais voulu une nuit éternelle, dans tes bras. Parce que je t'assure que je me suis sentie belle quand tu baladais tes mains sur mes bras. Je me suis sentie jolie, quand t'avais tes mains sur mes hanches. Et je me suis sentie aimée quand chaque fois que je tentais de m'éloigner d'un centimètre de toi, tu me serrais un peu plus fort. J'adorais entendre ta respiration tomber dans mes oreilles ou me chatouiller le cou. Mes mains étaient folles de chaque millimètre de ton corps qu'elles ont parcouru. Et je crois que tout ce que je voulais, c'était rester éveillée, te regarder dormir, et réaliser combien je peux t'aimer.
Quand tu t'es levé pendant la nuit, je me suis dit ça y est, tu brisais tout. Déjà. Mais t'es revenu à côté de moi, et j'ai senti à plusieurs reprises que tu voulais quelque chose que je voulais aussi, mais qu'on ne pouvait pas avoir. Et pourtant.. je suis tombée à la renverse de tes lèvres quand tu les as posées contre les miennes. Simple. J'aurais voulu tes baisers jusqu'à la tombée de la nuit suivante. Un paradis mortel. Un endroit où j'ai chuté en ayant conscience de chacun de nos mouvements. Je crois, Nico, que jamais personne avant toi m'avait embrassé avec autant de passion. Avec autant de non-dits et de sous-entendus. Je crois que je n'avais jamais autant plané avec un baiser, avant.
Et le reste de la nuit s'est passé ainsi, rempli d'amour, de gestes tendres et de toi et moi, dans les bras l'un de l'autre. Et crois-moi j'aurais voulu ne jamais me réveiller. Mais ton téléphone s'est mis à sonner, et d'un coup je ne me suis plus sentie aimée..
...Jamais j'aurais imaginé que quelques jours plus tard, l'amour fasse tellement mal qu'il nous a fait versé des larmes..
Ta nouvelle est très jolie, j'en ai eu des frissons.
· Il y a presque 7 ans ·Pourtant, un seul m'a gêné durant ma lecture : l'emploi de "t'as". Je crois que je me serai sentie plus à l'aise en lisant "tu as". Question de goût peut être.
En tout car, je me suis retrouvée dans tes descriptions et j'ai adoré !
milierivarer
Merci pour ton avis premièrement. Je t'avoue avoir hésité longtemps sur les "tu as" et "t'as" puis je me dis que les "t'as" me sonnaient mieux dans certains cas. Je suis ravie que tu te sois retrouvée dans les descriptions
· Il y a presque 7 ans ·lune-noire
C'est très beau, si romantique !
· Il y a presque 7 ans ·Louve
Merciiiiii. J'ai beau le relire j'ai toujours l'impression que ce que j'ai vécu est différent haha
· Il y a presque 7 ans ·lune-noire
;);)
· Il y a presque 7 ans ·Louve