De la diégèse.

De  Saussure, Chomsky, Barthes, je ne cite ici que ceux que je connais, linguistes ou philosophes.

Sur une ligne linéaire, pour commencer par un pléonasme, ben il peut s'en passer des choses.

Je raconte ma petite histoire ou « diégèse », pourquoi faire simple …

Bon « diégèse » ça fait un peu médical, un peu comme un truc abscons, qu'on a mal digéré (remarquez l'allitération en con con).

Bon, je prends une règle et je trace un trait, ou, pour résumer, je raconte ma petite histoire.

Comme j'ai pas qu'ça qu'à faire je vais ici et là faire un sommaire, autrement dit, comme une bouteille en plastique que j'écrase, je résume en trois phrases des événements qui se sont étalés sur des décennies, mais le propre du sommaire est de prouver que de tels événements valent peu de choses.

Parfois j'ajoute des trucs du présent, parce que je fais bien ce que je veux, mais on appelle ces trucs extradiégétiques.

OK !

Alors il y a mieux encore : anaphore et cataphore.

Accrochez-vous, youli gouli !

L'anaphore et la cataphore ont leur sens grammatical mais aussi pour les œuvres littéraires, l'avant et l'après.

Parlons de l'ellipse, sur notre « ligne linéaire », ben une interruption, un trou, que dis-je : une crevasse, que le lecteur devra bien combler, sans frustration aucune mais avec plaisir.

J'aime autant Faulkner qu'Hemingway, et pourtant, tout le monde en convient, entre phrases à rallonge, pleines de virgules et faisant paragraphes, ou phrases courtes, sans images, affects ou indifférence, le génie est là.

Moi j'adore la linguistique pour elle-même, ce qu'elle nous fait voir et comprendre.

Mais je continue à lire ce qui me plaît, c'est un peu comme les normes européennes, on n'en est ou pas.