De la naissance de la Chrétienté à la tolérance, une histoire sur le chemin de la transcendance.
koya-al-gaad
Le christianisme prend sa source en un schisme qui eu lieu en Judée, à l'époque où Herode Antipas ouvra les portes du pays à la Romanisation. Sous son règne, la capitale fût déplacée de Sephoris à Tiberian, net hommage fait à Tiber, faisant scission avec l'idéologie des croyants thoraniques contemporains.
Ainsi, les pratiquants judaïques ne purent aller au Temple qui, à cette époque, n'était plus considéré comme maison de Dieu, sacrée, lieu où la terre et le ciel se rejoignent. Les Grands Prêtres y faisant autorité ne venant pas de grandes familles sacerdotales, pouvant se rattacher à Sadoq (Grand Prêtre sous David), mais ayant été désignés par Rome, ils n'avaient pas de légitimité religieuse. De cette césure, deux courants se distinguèrent :
Celui des juifs attachés aux textes mais qui, au nom du judaïsme, faisaient repentance en dehors du Temple qu'ils jugeaient profane (les Pharisiens, les Baptistes, les Qûmraniens, puis, plus tard, les disciples de Jésus), rattachant la Romanisation et ce symbole qu'a été la mise en place d'autorités qui leurs sont illégitimes au symbole de l'Exode (chez les Qûmraniens), à l'Apocalypse (chez les Baptistes puis chez les Chrétiens), ou dirigeant vers une certaine ésotérisation (chez les Pharisiens et, d'une manière moins affichée, chez les Chrétiens. Ésotérisation étant bien l'opposé d'éxotérisation).
Aussi, le "courant" de ceux qui restèrent attachés à l'autorité du Temple malgré le paradoxe de sa non-sacralité face aux textes et coutumes, et qui, surtout, étaient majorité de cette autorité : les Sadducéens. Quelques sanhédrins Sadducéens qui ne s'en tenaient qu'aux rites et écrits, qui ne questionnaient pas, qui ne débattaient pas de ce qui leur venait du passé pour en faire surgir le nouveau, pourtant bien tiré de l'ancien comme les disciples de Jésus et, avant eux, ceux de Jean le Baptiste et les Pharisiens le prônaient, le concrétisaient en tradition orale basée sur la Thora.
Ces Sadducéens, ces Grands Prêtres du Temple qui ont accusé Jésus et incité Pilate à pendre le Christ au bois dans le nouveau testament, l'autorité Chrétienne les a incarnés quand l'Islam, à son tour, est venu questionner les Cinq Livres, tout comme le Gnosticisme à sa suite. Ils avaient peur. Peur de voir s'envoler le pouvoir qu'avait pu leur octroyer Rome, n'étant après-tout que fonctionnaires du Temple et non pas représentants religieux de la majorité juive de cette époque, non pas Rabbins. Comme l'Église a eu peur qu'une idéologie majoritaire vienne balayer la sienne, alors qu'elle était pourtant basée sur les mêmes origines.
La peur seule est accusée ici car, justement, les origines restant semblables, un questionnement a, à chaque fois, été mené. La Thora, les Cinq Livres, était déjà un questionnement, déjà un débat sur la réalité des choses. Il y en eu encore bien avant, et tellement d'autres au même moment. Une nouvelle fois, tout est largeur de perception, de prise en compte de plus en plus variée de notre réalité perceptible et sensiblement imperceptible. Cela implique seulement le fait de ne rejeter aucun texte, ni aucune idéologie, aussi de celles transmises oralement ou venant d'autres peuples. Mais surtout, de les étudier. Les sociétés s'adaptent, toujours, tout comme les Pharisiens ont succédé aux Esséniens, tout comme les anarchistes sont nés et mai 68 eu lieu. Banal, mais le facteur essentiel est de s'adapter au bon moment, ceci nous permettant, maintenant, de faire analogie avec les problématiques actuelles :
La seule mondialisation, le seul capitalisme ne suffisent plus à notre ère, et les schismes suivent un ordre naturel. Ils sont le rééquilibrage, bien que parfois violent, de cette situation dans laquelle notre société ne peut plus évoluer d'harmonieuse manière. Nous devons retrouver nos racines occidentales, même trouver les racines mondiales, et les débattre pour en faire renouveau. Le renouveau dont a besoin notre société, adapté à cette civilisation qui ne peut plus se permettre de vision étriquée.
La tolérance, le respect, la soif de connaissance, l'empathie, l'analyse, et le recul sont essentiels à l'évolution rapide de nos capacités. Ils sont éléments fondamentaux qui permettent la transcendance des carcans actuels et passés, la transcendance des principes jugés immuables. Si l'on souhaite mieux comprendre et mieux gérer, il est logique d'explorer tout ce qui fait partie de la réalité avec laquelle l'on pourrait interagir, du simple fait qu'on la côtoie. Cette réalité multiple que l'on devrait donc concevoir et intégrer à notre échelle, pour la qualité de notre propre cheminement, ne se laisse dévoiler que par un regard sincère et ouvert. Que par un pas en arrière, pour voir l'image dans sa globalité…
Transcendance est le mot clef. Cet état second qui nous fait passer par dessus nos limites, peurs et torpeurs. Hélas, non seulement il n'est pas accessible à tout le monde, mais en plus, il n'est enseigné quasiment nulle part. Terrible constat. Un combat de Don Quichotte. Mais quand on a fait ce choix, on ne peut plus revenir en arrière, car c'est comme avoir vu la lumiere.
· Il y a plus de 7 ans ·enzogrimaldi7
Je serais vraiment heureuse de pouvoir mieux vous parler par mp
· Il y a plus de 7 ans ·Au bout d'un moment ce n'est plus un combat, de transmettre. L'information se noie dans la masse et arrive à qui voudra, en qui l'utilisera ou pas. Ce n'est plus du ressort de celui qui a voulu transmettre
koya-al-gaad
Avec plaisir. Il vous suffit de vous abonner à moi.
· Il y a plus de 7 ans ·enzogrimaldi7
Une nouvelle fois vous menez votre réflexion délicatement! Vous mêlez tous les thèmes et en trouvez ce qui est commun, cette unité dont vous avez déjà parlé. Si votre message peut être entendu, et celui de tant d'autres. La société changerait!
· Il y a plus de 7 ans ·Henri De Pusy
Comme on peut voir plus haut, dans les commentaires, cet état d'ouverture n'est pas encore accessible à tout le monde. Mais il ne faut pas cesser de partager sur cet objectif, ne pas cesser d'expliquer ce que l'on croit juste
· Il y a plus de 7 ans ·Bien à vous
koya-al-gaad