De l'impérieux besoin d'avancer

halpage

parodie

    MM.
Eh bien, Cher Monsieur, ce n'est pas pour me vanter ni pour faire le brave, mais je dois vous dire  en toute amabilité – nous vivons un tel chantier de décadence - oui Monsieur, je dois vous le dire avec fierté, j'ai fait l'Armée .
    LL.
Voila Monsieur, un fait que j'aime à entendre, à l'heure où les bonnes gens calculent effectivement leur blé avec le pas avancé, il ne suffit pas d'accrocher à son polo un crocodile pour avancer, et vous avez fait l'Armée, c'est un fait.
    MM.
C'est un fait et j'en suis bien aise, Cher Monsieur, et  sans ambiguïté je vous le dit, j'ai fait l'Armée, la grande, et j'étais ce soldat à la solde , et c'est ainsi que j'ai facilement avancé, j'ai marché au pas de la discipline, et en toute liberté .
    LL

C'est bien ainsi que je l'entends,  Monsieur, en vous écoutant, et que j'apprécie hautement le pas cadencé, à son  degré de liberté, par sa juste cadence, avec le chant d'énergie qui l'accompagne agréablement.
   MM.
Quand il  y a du beau pas, il y a du beau chant, entre nous, nous nous comprenons.
   LL.
Et quand il y a du beau chant, il y a du beau pas et rien n'empêche l'Heureux pas .
    MM.
Naturellement, comme on s'agenouille, on croit  à Dieu ; quand on marche au pas, on  est le guerrier discipliné qui sert sa Patrie.
   MM.
Ce qui, qu'on le veuille ou pas, le pas cadencé pour la Patrie-en danger ou non,  c'est un pas que la Patrie  reconnaît ; Et pas qu'à danser, le pas.
    LL.
Pa, pardon ?
    MM.
Et pas qu'à danser les pas ! Les pas ne servent pas Qu'à danser…la valse, le tango, le fox-trot, c'est ça que je veux dire.
    LL.
Tout à fait Monsieur, les pas cadencés mais pas les pas qu'à dancer, qu'on les sache ou non, les pas .  

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