Découvreur

il y a encore des terres inexplorées...

 « Lentement nous nous sommes découverts, mieux, nous nous sommes dénudés, mentalement, cérébralement, avant d'être réellement nus, l'un contre l'autre, l'un pour l'autre, surpris, ravis, tremblants et comme toujours la première fois, quelque peu maladroits.

Nous en sourions, étonnés d'être restés, malgré les ans et les amours passés, si inexpérimentés. »

J'étais venu vous offrir mon désir de vous plaire et vous soumettre à nous 

J'étais venu et je crois que vous êtes venue pour que nous mettions en vie

tout ce que nous avons vécu par procuration durant des semaines

J'étais venu prendre votre tendresse, Ma Dame, et jouir de vos envies,

J'étais venu pour que vous méritiez mon sourire et me donner le vôtre, avec vos larmes,

J'étais venu pour que vous vous abreuviez à ma tendresse et qu'elle vous épanouisse,

J'étais venu me rouler dans vos envies et pour que vous osiez exprimer les vôtres, et me les offrir

J'étais venu pour que vous me donniez vos fesses, que je les fesse et les cingle de mes baisers. 

J'étais venu pour que vous preniez ma pudeur entre vos désirs osés,

J'étais venu prendre votre sexe et abandonner le mien à votre tendresse

J'étais venu rugir des envies que vous éprouvez,

J'étais venu vous faire languir et vous écouter jouir d'être possédée.

« Madame, j'avais envie de vous et vous ne pouviez ignorer que mon sexe durcit, gonfle se dresse.

J'étais affamé de vous, le cœur battant aux tempes, le souffle affolé,

consentant d'avance à toutes vos fantaisies et supposant que vous accéderiez à toutes les miennes.  
Nous étions là, amants uniques dans leur attente comme nous le serions demain et après-demain dans nos jeux.

Et même si ce n'est pas vrai, il faut croire à cette légende du premier matin du monde. »

Et même si cela pouvait être vrai dans un autre monde, on a beau venir à la rencontre de quelqu'un(e), on s'aperçoit parfois que nul ne vous attend.