Défi: Faire un texte sur le thème "Danseuse".
Nanaah
Chaque mercredi après midi, de quatorze à dix huit heure, cette demoiselle me régalait des yeux avec son spectacle de danse.
J'allumais ma télévision, toujours à la même chaîne depuis bien longtemps, et baissais le son au maximum. Et là, j'entendais ces petits pas dans l'allée. Je savais que c'était elle, que c'était la danseuse qui arrivait.
Alors, je me postais, discrètement bien sûr, à ma fenêtre, et je la regardais.
Elle déposait ses sacs dans la salle de danse, se plaçait devant l'un des nombreux miroirs présents, et elle attachait ses cheveux de couleur or en une longue queue de cheval.
Elle partait se changer dans les vestiaires, puis, quelques minutes après, elle revenait. Elle était vêtue d'un legging blanc et d'un justaucorps noir. Cette couleur sombre affinait sa silhouette- qui était par ailleurs déjà si fine- et moulait ses formes.
Elle s'accroupissait devant le vieux poste, et mettait son CD.
Et c'est à ce moment là, que tout devenait si magique, si magnifique, et que son spectacle commençait.
A coup de pas chassés, elle traversait la salle de danse, tantôt en long, tantôt en large. Elle bougeait tout son corps au rythme de la musique, faisait tournoyer ses cheveux d'or, échauffait ses muscles et elle se détendait. Plus elle passait de temps à tourner sur ses pointes, à danser sur sa musique, plus elle paraissait si rayonnante, et surtout, si courageuse. Elle semblait n'avoir peur de rien, de ni craindre les efforts, ni la fatigue.
Elle stoppait tout, soufflait profondément, et allait chercher sa petite bouteille d'eau. Elle l'ouvrait, lapait l'eau dans le minuscule flacon en plastique puis la refermait et la jetait dans son sac. J'étais émerveillée par tout ses gestes qu'elle effectuait avec grâce, et par sa beauté. On aurait pu la prendre pour une poupée Barbie, cela n'aurait absolument rien changé du tout.
Elle reprenait ensuite doucement sa danse. La musique, cette fois ci plus douce, l'entraînait en rythme. Elle enchaînait les grands écarts les plus magnifiques les uns des autres, tantôt le latéral gauche, tantôt le droit, en passant par le facial, bien évidemment.
Elle passait ensuite à l'étape de torture. Je souffrais à sa place rien qu'en la regardant. Elle se postait devant la grande barre fixe de couleur bleue et elle s'y cramponnait, comme si sa vie en dépendait.
Elle levait une jambe et se mettait en position du grand écart latéral sur la barre. Je ne sais pas si vous avez compris, mais du moment que moi je la vois faire, cela me va.
Après cinq minutes passées dans cette position, elle se repositionnait normalement devant la barre puis, cette fois ci, elle courbait son dos, baissait la tête et reculait une jambe. De ce fait, elle touchait le creux de son genou avec son front.
Elle refaisait la même chose avec l'autre jambe, tout aussi gracieuse qu'au début de la séance.
(481 mots.)
Qui te donne ces défis ? Ils sont sympa :)
· Il y a plus de 9 ans ·lorine
Parfois ce sont des amis, ou des écrivains sur Facebook qui mette tout le monde au défi de faire ces textes là :) Mais parfois ça sort aussi de mon cerveau x)
· Il y a plus de 9 ans ·Nanaah