DÉLIRE
Violeta Teixeira
DÉLIRE
Les ailes d’un oiseau chassé
Elle les déchire, comme l’on
Aime faire à des feuilles de papier ; ses yeux
Arrachés sont des trous profonds.
Le sang qui coule tombe. Elle fait de sorte
Qu’il tombe sur
La toile qu’elle vient
De peindre ; sa tête étranglée,
Une rose rouge, fanée,
Dont les pétales se
Collent au ciel noir
De sa toile, est un
Apport de magie.
La peintre, elle s’assied, croise
Ses belles jambes et son regard
D’un vert limpide se réjouit
De son œuvre achevée.
Violeta Teixeira, inédito
Bien noir comme j'aime...
· Il y a presque 12 ans ·gordie-lachance
Merci Violeta, j'aime Vous resentir dans vos fotos , vos mots...
· Il y a presque 12 ans ·Pawel Reklewski
Merci bien, Pawel, pour ton commentaire poétique!
· Il y a presque 12 ans ·Tu as très fait la lecture de mon poème.
C'est la traduction d'un poème écrit en langue espagnole.
Violeta Teixeira
Merci bien,Hélène Katsaras, pour votre commentaire!
· Il y a presque 12 ans ·Pardon! Ce n'es pas «un jeu d'enfant chouettement cruel»,
mais d'une femme, dont ses poèmes sont automatiques.
Je n'éprouve aucune émotion, en écrivant, mais seulement,
en faisant la lecture et me demandant qui a écrit les poèmes.
Bref, mes doigts écrivent, sans moi. Étrange! Soit!
Violeta Teixeira
le sang pour peinture,
· Il y a presque 12 ans ·pour colle,
pour jubilation,
l'esprit noir et cruel
croise ses jambes
bas resille,
elle est belle ,
elle contemple son oeuvre,
elle a efin utilisé
les ailes de l'amour
pour tuer les sortilèges
la veuve de l'amour
reprend le sourire...
Pawel Reklewski