Délivrance...

Ne plus vouloir
Juste avancer
Dans un couloir
Et m’oublier…

Surtout ne plus mettre de chaînes
Rester celle, quoiqu’il advienne
Qui a trouvé dans l’invisible
Son empreinte parmi les nuisibles.
Comme une souris qui trottine
Sur les trottoirs noirs de chagrins
Éviter les pièges qui minent
La route tracée par leurs mains…

 Ne plus penser
Fermer les rêves
Et se noyer
Sur une grève…

Comme une mouche qui s’englue
Prisonnière d’un esprit mort
Briser mes ailes et le corps nu
Me sentir trahie par le sort.
Tomber plus bas que l’indécence
Femme pauvre, mais ivre d’espoir
Balayer ce plaisir qui danse
Abîmer mon cœur dans le noir…

Rire de moi
Dans les flonflons
Ne plus t’aimer
Et dire non…

Dans l’eau de la claire fontaine
Boire le vin du repentir
Me débarrasser de ma haine
Et sur un nuage dormir.
Renaître pure avec mes rides
Et voir mon visage apaisé
Sur cette terre désert aride
Me dire que j’y suis arrivée…