Demain
Dominique Capo
Aujourd'hui, je quitte l'actualité la plus brulante du moment, et je m'interroge une nouvelle fois sur le Devenir de l'Homme, de l'Humanité. Bien-entendu, il ne s'agit-là que d'une hypothèse parmi d'autres. Elle reflète ce que j'en discerne personnellement.
D'ailleurs, je ne sais pas si beaucoup de personnes vont prendre le temps de lire ce texte. Un : parce que nous sommes le 8 Mai, un jour férié, et que j'imagine que la plupart des gens sont éventuellement concentrés sur les commémorations en lien avec la fin de la Seconde Guerre Mondiale ; c'est naturel, c'est normal. Deux : parce que j'ai été bloqué des groupes auxquels je contribue actuellement. En effet, mon texte sur la Religion d'hier n'a pas plu aux modérateurs Facebook. Ils m'ont donc bloqué afin de me" punir de m'interroger sur ce sujet. Ce n'est pas la première fois, mais j'assume. Trois ; parce que mes écrits sont toujours relativement longs, et je sais combien certains et certaines les trouvent ennuyeux, estiment qu'ils n'ont pas leur place sur les réseaux sociaux, ne sont là que pour se divertir, brièvement, éphémèrement, sommairement. Mais une fois encore, j'assume ma démarche...
Bien. Tout d'abord, il faut se souvenir que l'Homme n'est qu'une créature relativement primitive. Son intelligence, bien que supérieure à toutes les autres espèces qui pullulent sur notre planète aujourd'hui, n'a pas terminé son évolution. Elle est passé par maintes modifications de son développement - autant physique que mental - depuis Lucy ; et mème avant. Il n'y a donc pas de raisons que ce phénomène s'arrête parce qu'il est devenu soi-disant intelligent et civilisé.
Là encore, tout est relatif. Son intelligence est proportionnelle à son niveau de civilisation. Les scientifiques savent depuis plusieurs décennies maintenant, que l'être humain n'use qu'un fraction minime des facultés intellectuelles dont il est le détenteur. Si comme les caractéristiques de l'espèce hominidée, son cerveau s'est développé depuis plus de trois millions d'années, tout ce qui relève de l'instinctif, du primaire, de ses aspects les plus primitifs, n'ont pas disparu. C'est cela qui est à la base de nos émotions, de nos sentiments. Le désir de se perpétuer, de découvrir ce qui se cache au-delà de la prochaine plaine, de la prochaine montagne, en sont parmi les exemples les plus flagrants. C'est grâce à eux qu'il est parti à la conquête du monde. C'est aussi, en partie du moins, parce qu'il a été confronté à des environnements divers et variés, qu'il s'y est adapté de différentes manières. On le retrouve aisément au travers des différentes ethnies dont l'Humanité est de nos jours composée : au nord, la peau plus claire, du fait du taux d'ensoleillement auquel il était confronté, de même que pour les yeux ou les cheveux plus clairs. Dans des contrées plus chaudes, davantage confrontées au Soleil et à ses rigueurs, une peau plus sombre ; une protection naturelle contre celui-ci.
Évidemment, ce n'est là qu'un exemple parmi d'autres. Par ailleurs, ces modifications physiologiques se sont déroulées sur des milliers de générations. Y ont contribué mes mélanges ethniques, les adaptations aux différentes modifications du climat, de l'environnement, son mode de subsistance, etc. Et à l'heure actuelle, avec les nouveaux bouleversements climatiques qui se profilent devant nous, il est évident, que de nouvelles transformations du même genre vont se faire. Pour survivre à cette sixième extinction qui s'annonce, au réchauffement climatique, qu'il le veuille ou non, qu'il l'accepte ou non, cela adviendra nécessairement.
Un autre fait qui va peut-être en faire bondir plus d'un, ou plus d'une, c'est que la mixité ethnique dont la mondialisation actuelle a accéléré le mouvement, va dans ce sens. Il est certain qu'à plus ou moins long terme, l'Humanité n'aura plus qu'une couleur de peau. Un peu comme si on mélangeait plusieurs sortes de peintures pour n'en former plus qu'une, afin de peindre un tableau. C'est inévitable, inéluctable. Et même si certains prônent pour la préservation de l'ethnie dont ils dépendent, même s'ils tentent - c'est impossible, et ils le savent, un combat perdu d'avance - de fermer leurs frontières, à plus ou moins long terme, cela adviendra.
Il faudra encore des centaines de générations, c'est évident. Mais là encore, nul ne peut empêcher l'évolution de se poursuivre, et les mutations dont nous sommes le fruit, de se perpétuer.
Il est a souligner, de plus, qu'avec les changements climatiques en cours, les territoires habitables de la planètes vont drastiquement se réduire. Nous en voyons les premiers effets actuellement. Avec le réchauffement généralisé, les glaciers, l'Arctique et l'Antarctique fondent, et de plus en plus vite. Preuve en est, de nouveaux passages au nord de la planète s'ouvrent pour le passage des navires. Ce qui contribue, d'ailleurs, au phénomène. Ce qui contribue également, c'est l'exploitation en ces lieux de nouveaux gisements de matières premières, et en particulier gaz et pétrole, dont la consommation y contribue. Dès lors, le niveau des océans augmente, nous le savons depuis des décennies. Cette augmentation du niveau des océans perturbe davantage encore le fragile équilibre de l'éco-système régional et global. Le rythme des saisons est perturbé, se modifie de plus en plus violemment, de plus en plus brutalement, et de plus en plus régulièrement.
Un simple exemple local - en France - le démontre bien : les hivers froids et rigoureux sont de moins en moins fréquents. Les chutes de neige auxquelles ont étaient habituées jusqu'aux années 90, se raréfient. Les stations de ski sont les premières touchées, et il est évident que dans un avenir de plus en plus proches, seules celles qui sont en haute altitude pourront accueillir des skieurs. Les autres devront s'adapter au manque de neige. Quand ces chutes de neiges adviennent, elles sont soudaines, brutales, avant de disparaitre de la même manière.
La fonte des glaciers, aussi, amoindrit les capacités de recharge des nappes phréatiques proches qui alimentent en eau des centaines de milliers - davantage - d'habitants de ces régions. Sans compter que, partout en France, le recours à l'eau pour un rendement maximal dans l'agriculture, les amoindrit encore plus. Plus les engrais chimiques qui les polluent, détruisent la faune et la flore, appauvrissent les sols. En dépit du bon sens, ce rendement maximum a court terme condamne l'ensemble des populations concernées - y compris les agriculteurs eux mêmes, à la disparition à moyen terme.
Les étés sont de plus en plus chauds, le recours au fourrage pour nourrir les bêtes, advient de plus en plus tôt. Les restrictions d'eau dans certaines régions grandes consommatrices, se multiplient. La culture de certaines graminées dans des régions qui ne sont pas originellement adaptées à elles, l'amplifient encore. La bétonisation à outrance de même. D'où, inondations, sécheresses, etc.
Cette montée des océans submerge définitivement des terres qui étaient jusqu'alors épargnées par des eaux. Certaines iles sont sur le point de disparaitre ou sont en danger de l'être. Certaines cotes s'érodent inexorablement. Des tempêtes de plus en plus fréquentes et de plus en plus violentes, notamment dans des endroits qui étaient jusqu'alors épargnées par elles. Une diminution des terres cultivables. Des pluies de moins en moins abondantes dans certaines zones géographiques, de plus en plus abondantes dans d'autres.
Tout cela engendre évidemment des déplacements de populations, des conflits, une guerre économique pour l'accès aux matières premières. Déplacements de populations vers des terres relativement plus à l'abri de ces fléaux. Que ce soit du Mexique aux États-Unis, ou du pourtour méditerranéen au continent européen, là aussi, est inévitablement accentué le mélange des populations que je décrivais plus haut.
Mais le véritable problème est que cette désertification accélérée, combinée au rétrécissement des territoires disponibles sur la planète, accentué par la diminution de certaines populations - occidentales - et l'explosion de la natalité chez certaines autres - africaine ou asiatique - redistribue complètement les cartes. Et il n'y a pas d'alternative.
Un aspect différent est lié à notre intelligence. Il es vrai que notre intelligence supérieure par rapport aux autres espèces qui pullulent sur notre planète, fait de nous les dominants. Cependant, ne nous y trompons pas, cette intelligence est limitée, comme je l'ai dit plus haut. Elle évolue progressivement, elle aussi. Les avancées scientifiques, les découvertes dans tous les domaines auxquelles nous nous attelons, les savoirs, les connaissances, de l'infiniment petit à l'infiniment grand, l'alimente continuellement. Ce n'est d'ailleurs pas pour rien que la Religion - quelle qu'elle soit ; qu'on le veuille ou non, qu'on l'accepte ou non - trouve aujourd'hui ses limites. Si la plupart des gens croient toujours, ils savent aujourd'hui faire la différence entre ce que leurs dogmes leur dictent, leur enseignent, et la Réalité du monde, de l'univers, de l'Homme. Il a compris que ces enseignements ne sont que symboliques, métaphoriques. Il s'agit là d'une énorme avancée le libérant peu à peu de ses croyances, de ses certitudes.
Il est, bien entendu, que pour s'en libérer totalement et définitivement, un long chemin reste encore à accomplir. Nos instincts les plus primitifs, les plus primaires, nous dominent encore partiellement. La preuve la plus flagrante est le nombre de conflits armés liés - partiellement du moins - à la Religion qui dévastent le monde depuis l'aube des Ages. Ceci montre bien que les instincts les plus primitifs qui lui sont liés ne sont pas sur le point de s'éteindre. Ces crispations, d'ailleurs, ne sont pas surprenantes. Elles reflètent les tentatives désespérées des religions de survivre à ces bouleversements auxquels elles ne parviennent pas à s'adapter ; elles ne se remettent pas en question, ne modifient en rien leurs théologies afin de s'intégrer à ce monde nouveau qui s'annonce. C'est aussi l'un des aspects qui engendrera à plus ou moins long terme leur chute.
La peur de l'inconnu, des questionnements sur la place de l'homme dans l'univers, sur son avenir, la vie après la mort, qu'y a t'il ailleurs, pourquoi suis-je ici, quel est le but de la vie, sont autant de questions auxquelles il n'a pas trouvé de réponse. Les trouvera t'il u jour, rien n'est moins sûr. C'est pour y répondre, chacune à sa manière, chacune avec ses dogmes, avec son imaginaire, avec ses traditions, avec ses allégories, essaye de l'aider en cela.
Toutefois, plus les la science met au jour de nouveaux aspects de la réalité, de sa complexité, de sa richesse, de sa variété, plus la Religion n'est plus à même de répondre de manière satisfaisante à celles-ci et à bien d'autres. Pour autant, le jour n'est pas encore venu où l'Homme n'en n'aura plus besoin pour se rassurer sur ce qu'évoquent pour lui les mystères et les secrets de l'univers, de l'âme, de la conscience. Cela viendra, mais ce n'est pas encore demain la veille.
Je suis viscéralement convaincu, au vu de tous ces éléments - que j'ai brièvement décrit -, et de bien d'autres, que l'Homme entame une nouvelle étape de sa longue marche. Sauf que cette fois ci, c'est lui qui sera à l'origine de cette nouvelle étape. Nous le constatons tous les jours, et nous n'en sommes qu'aux balbutiements, la technologie, internet, les robots, les nouveaux modes de communication, les progrès de la médecine, l'accès au savoir, prennent de plus en plus de place dans notre existence. En même temps, en tout cas en ce qui concerne l'homme occidental, sa démographie ne cesse de s'amoindrir. Je le soulignais plus haut, cette ethnie est destinée à se fondre à l'intérieur des autres. Son taux de fécondité est le plus faible du monde, alors que celui d'autres continents comme l'Afrique ou l'Asie, ne cesse de gonfler.
D'un autre coté, du fait de ses progrès médicaux, de la variété et de la diversité de son alimentation, globalement, son espérance de vie ne cesse de s'allonger. Alors que, paradoxalement, du fait des produits chimiques liés à son agriculture intensive, du fait de la pollution, etc., il est de plus en plus fragile, il est de plus en plus incapable de se préserver de nouvelles maladies qui en sont issues.
De ce fait, le jour où les générations occidentales - et autres, car les diminutions de taux de spermatozoïdes se discernent même chez des populations qui ne sont que peu touchées par ces produits chimiques - actuelles finiront par s'éteindre, une brutale chute démographique ravagera nos territoires. C'est évident. Faiblesse du taux de natalité - n'oublions pas que la pollution amoindrit le nombre de spermatozoïdes de chaque homme, et de là, la possibilité de reproduction -, modification des modes de vie, entrée plus tard dans le monde du travail, accès plus aisée de la femme au monde de l'emploi - une avancée -, etc. vont dans ce sens ; et de plus en plus.
Le fait est qu'à plus ou moins long terme la population globale de notre planète va décroitre. L'homme occidental en sera le premier touchée, et de manière plus importante que les autres ethnies dont les modèles de société ne sont pas tout à fait équivalents. Cependant, à long terme, elles seront toutes impactées. Le seul ressort que l'Humanité pourra utiliser sera la robotisation. Nous en voyons les balbutiements actuellement. En effet, bientôt, les machines remplaceront les humains dans les taches les plus basiques et les plus difficiles liées a nos sociétés. Des pans entiers des emplois aujourd'hui dévolus aux employés peu qualifiés, leurs seront dévolus. L'automatisme touchera tous les secteurs ou l'homme n'est pas indispensable. Du déplacement - voitures autonomes -, à l'agriculture, des emplois ouvriers à la distribution, de l'industrie à la médecine, une révolution à nulle autre pareille est en route. L'homme sera de plus en plus assujetti aux machines, la "valeur travail" s'en trouvera considérablement bouleversée. Et seuls des ingénieurs hautement qualifiés seront nécessaires pour que toute cette économie fonctionne.
Pire - mieux ? -, elle se suffira à elle-même, et l'homme en sera enlevé de ses rouages parce que n'étant pas assez rapide, efficace, résistant, fonctionnel. Son besoin de sommeil, de manger, sera un frein à celle-ci pour qu'elle fonctionne à plein rendement. Et de la machine au service de l'Homme, l'Homme n'en sera qu'un paramètre flexible, mais non indispensable. D'une façon, en fait, avec les progrès de l'internet, avec la révolution du tout connecté, l'Homme deviendra une fraction de ce réseau global, de cette machinisition nécessaire, vitale, au vu de la baisse de la natalité et du rétrécissement des territoires viables à l'existence humaine. Avec les progrès de la médecine qui permettent, et qui permettront de "réparer" les pièces défectueuses de notre enveloppe charnelle, le prolongement de la vie tel que nous le considérons aujourd'hui, sera prolongé.
Avec cette diminution du besoin de reproduction de l'espèce, la natalité en sera encore davantage affectée. Pourquoi avoir des enfants sauf nécessité absolue ou exception - validée par cette toute puissance robotique -, alors que nos organes les plus fragiles, affaiblis, peuvent être remplacés, voire modifiés afin de durer plus longtemps ? l'Homme-machine aura pris le pas sur l'Homme. Je suis d'ailleurs convaincu que ce cap franchi - disons d'ici 1000 ou 2000 ans - sera le nouveau stade de l'évolution de l'espèce hominidée. Et paradoxalement, notre génération qui craint tant les effets du réchauffement climatique, trouvera en cette modification fondamentale de son état vers un espèce hybride homme-machine - le moyen de la surmonter, de la dépasser. Elle aura aussi moins de besoins nutritionnels, de sommeil, etc. Elle pourra éventuellement effectuer de longs voyages spatiaux, puisque ses fonctions humaines seront réduites au minimum. Chaque individu ne sera en fait qu'une cellule interdépendante à l'ensemble du système. Les instincts les plus primaires que je citais au début, et encore nécessaires, se réduiront également, les émotions, les envies, les projets n'auront plus de lieu d'être.
Évidemment, dans ces conditions, tout système idéologique ou philosophique à la base de nos formes de gouvernement actuels auront disparu depuis longtemps. A partir du moment ou, par nécessité, besoin, facilité, afin de s'affranchir de plus en plus des pénibilités diverses et variées de l'existence, nous confierons de plus en plus de taches aux machines, nos systèmes de gouvernement deviendront de plus en plus obsolètes ; et de plus en plus rapidement. Nous le constatons déjà aujourd'hui. Et nous n'en sommes qu'aux balbutiements de cette révolution, à l'intérieur de ces autres révolutions sociétales et civilisationnelles en cours. Ceux et celles qui prônent la révolution aujourd'hui se trompent. Celle-ci ne viendra pas de l'humain.
Il est déjà trop tard. Nous avons confié nos destinées aux machines depuis une quarantaine d'années, et cela ne va qu'en s'accentuant. Les licenciements ouvriers, les autoroutes de l'information, les réseaux sociaux, les possibilités et les capacités de nos smartphones sur lesquels nous sommes penchés à longueur de journée, la léthargie des populations face à ce mouvement de fond, l'impuissance de nos politiques a influer sur la toute puissance des GAFA, la fin du Communisme, puis du Socialisme, tout cela est les prémisses de ce que je viens d'évoquer dans ce texte.
Je suis certain que j'oublie beaucoup de choses. J'ai écrit cet article au pied levé. Sans notes, sans autres données que celles qui me reviennent en mémoire au fur et à mesure que j'ai brièvement retranscrit les différents aspects de ce sujet sur papier. Mais je suis sur qu'il y a beaucoup d'autres aspects dont je n'ai pas tenu compte, pour lesquels je ne suis pas expert. Chacun des aspects que j'ai décrit mériterait d'être largement approfondi, analysé,commenté, enrichi, développé, j'en conviens. C'est un sujet extrêmement complexe, hétéroclite, divers, contradictoire parfois.
Je souhaitais juste partager avec vous ce jour un petit aperçu de mes réflexions, de mes raisonnements, de mes analyses, sur ce phénomène englobant tout un tas de variables. Modestement, humblement, après 3h d'écriture, je vous en livre le résultat "brut". Je ne doute pas que certains et certaines trouveront à y redire. Qu'ils ou qu'elles me montreront du doigt comme un blasphémateur, comme un "intello a deux balles". Qu'ils ou qu'elles me jugeront et me condamneront pour mes propos. Qu'ils ou qu'elles tenteront de mette en avant leurs propres raisonnement afin de dévaloriser les miens.Comme si c'était un combat, un bras de fer, entre deux adversaires cherchant à abattre l'autre. Comme quoi, cet instinct primitif auquel je faisais allusion est toujours sous-jacent lorsque le partage de tels textes est fait.
Je préférerai, au contraire, que ceux et celles qui s'aventurent à sa lecture - ardue peut-être - viennent l'alimenter de leurs réflexions constructives vis-à-vis de certains aspects que j'ai involontairement omis ou négligé. Quant à ceux et celles qui s'en insurgeraient, par leur réaction même, ils montreraient combien je suis dans le vrai lorsque je souligne que les instincts les plus primaires et les plus primitifs les dominent. Je me mets donc en retrait d'eux afin de creuser davantage encore ce thème ; et bien d'autres qui me sont chers.
Dominique Capo
Si c'est pas malheureux, ces étranglements de goulet génétique, mon lointain voisin chinois a plus de chance d'être mon cousin, que deux familles au fin fond de l'Afrique….si on continue à vouloir laisser les peuples survivants à l'éruption du Toba péricliter, nous perdons tous le droit à l'humanité, nous ne serons plus bientôt que des résidus de démonstration que la diversité était la richesse et n'engendrerons plus que des dégénérés….des chiens purs race?! non, une réalité de destruction version le monde entier! :0(
· Il y a plus de 5 ans ·flodeau
Je trouve votre point de vue intéressant. Pour un sujet aussi vaste et complexe comme vous dites, j'avoue que j'aurais aimé avoir des sources ou des références par rapport à vos affirmations, mais effectivement en 3h on est pas magicien. C'est sans doute un scénario envisageable, je le trouve presque optimiste d'une certaine manière héhé. Il me semble que cela évoque tout de même une période extrêmement longue de développement future et donc difficilement prévisible, mais j'ai apprécié y réfléchir avec votre texte, merci pour ce partage.
· Il y a plus de 5 ans ·lamandine
Oui, évidemment, c'est sur une période extrêmement longue difficilement quantifiable. Peut-être écrierai-je un long texte - livre - beaucoup plus développé sur ce thème qui n'est cher, une fois que j'en aurai terminé avec la rédaction de mon ouvrage relatant mon parcours personnel, mes Chroniques Personnelles. En tout cas, merci pour votre encouragement...
· Il y a plus de 5 ans ·Dominique Capo