Déplacements urbains en mouvements sociaux.
Hervé Lénervé
Plus de transport en commun, des embouteillages monstres. Alors, à la guerre comme à la guerre de naguère, on ressort tout ce qui peut encore rouler.
Il y a les modernes, avec des bicyclettes électriques, des trottinettes, des rollers, des mono-roues, des skates, des skis…
Il y a les classiques, avec de vieux vélos pleins de toiles d'araignées, sortis des caves. J'en ai même vu deux qui étaient sur un grand-bi, bon, le premier n'y est pas resté longtemps, clavicule cassée à l'escalade. Le second a eu plus de chance, il est arrivé à cent mètres de son bureau avant de se faire faucher par un camion. On ne savait plus qui était de l'homme, qui était du grand-bi. Dans le doute les proches ont dû les enterrer ensemble. J'en ai même croisé un qui avait ressorti sa vieille brouette, il est arrivé indemne à son travail, mais complètement crevé, il aurait dû décharger les parpaings qui étaient dans la bérouette, avant.
Si ce n'est pas merveilleux cette envie de vouloir travailler à tout prix pour l'essor et la splendeur de la France. Le gouvernement devrait leur remettre la médaille du mérite payée avec l'argent économisé sur leurs retraites qu'ils ne toucheront pas.
D'ailleurs, ce n'est pas pour critiquer, mais les énarques ne savent pas communiquer pour faire passer des projets impopulaires. Quand on présume qu'une réforme soulèvera un raz de marée dans la populace, il faut charger la mule. Présenter son intention initiale en y ajoutant des accessoires.
Par exemple : Réformer les retraites, Ok ! Avec en prime, état d'urgence, couvre-feu à vingt heures, obligation de porter des vêtements de marques ostentatoirement apparentes des grandes enseignes, interdiction de penser sur la voie publique etc. Il sera toujours temps de retirer ces artifices d'annonces lors des négociations et les deux parties seront satisfaites d'avoir gagnées.
J'ai d'ailleurs adressé une missive à ce sujet à monsieur Macron, Président des Franchouillards, de son état. Il m'a répondu poliment d'aller me faire voir ailleurs, s'il y était.
Je suis, donc, à présent, attentifs à tous ces déplacements pour organiser notre rendez-vous dans un endroit plaisant. A l'étranger de préférence, quitte à rendre service à la Franchouille, autant que cela me fasse voyager aux frais de l'Etat.
Par contre, je n'accepterais aucune charge gouvernementale, car je n'ai plus de complets vestons dans lesquels je pourrais encore entrer en force, dedans. A moins de pouvoir exercer en short et en chemise haïtienne, ce sera, NON !
C'est un peu plus compliqué que la franchouillardise, mais comme on est là pour rigoler, ... rigolons !
· Il y a presque 5 ans ·daniel-m
Contrairement à l’apparence que je peux laisser, je suis un mec plutôt pessimiste et porté sur le désespoir. L’ironie et la dérision ne sont que des exutoires. Rigolons pour oublier nos pleurs :o))
· Il y a presque 5 ans ·Hervé Lénervé
"Contrairement à l’apparence que je peux laisser, je suis un mec plutôt pessimiste et porté sur le désespoir." <<< Tout comme moi ! Contrairement à toi, je n'arrive plus à rire de la connerie ambiante ni à m'en inspirer pour écrire et c'est pour ça que j'ai arrêté ! :o) C'est aussi pour cela que je te lis, alors continue ;o)
· Il y a presque 5 ans ·daniel-m
Ne seraient-ce pas des propos déplacés alors que les travailleurs assoifés doivent se contenter de bouchons ?
· Il y a presque 5 ans ·yl5
Quand il y a des bouchons, il y a du poisson. :o))
· Il y a presque 5 ans ·Hervé Lénervé
Oui mais il faut sacrifier les vers !
· Il y a presque 5 ans ·yl5
Problème ce matin, ma page est un peu grippée mais j'ai réussi à mettre une note !
· Il y a presque 5 ans ·Bravo, c'est trop drôle !
Louve
J'sais pas, j'ai pas lu. :o))
· Il y a presque 5 ans ·Hervé Lénervé
Je veux noter mais ce matin, ça ne fonctionne pas !
· Il y a presque 5 ans ·Louve
Super ! Pas de note, on peut mettre n'importe quoi ! :o))
· Il y a presque 5 ans ·Hervé Lénervé