Derrière les Kiss

gillesdelatourette

Exposition de musique à la gâche

Si je vous dis : 1973, le noyau d'un fruit est apparu.

L'un s'appelle le démon, l'autre se nomme l'enfant étoile.

Puis se sont formées autour du noyau, la peau de l'homme de l'espace et celle de l'homme chat qui, les deux largués, ont fini par couper les amarres en 1982.

Si je rajoute que dans ce noyau de personnages comiques, il y en a un, sous quatre cordes déjantées qui crache du sang et du feu sur la scène et l'autre, à la fin, un peu bouché qui détruit sa guitare éthérée.

Pour approfondir, ils s'habillent dans des boutiques sado maso appropriées et s'imposent des maquillages de crèmes faciales qui marqueront les annales.

Tout se déchaîne et le public s'enflamme. Toutes les bêtes sont de sortie : des loups, des hyènes, des chiens, des poules, des autruches, des tigresses, des singes, des moutons et quelques agneaux qui passaient par là.

Ah Kiss, oui ces Kiss et tous leurs baisers bien alignés, bien envoyés, bien parfumés.

KISS, c'est tellement américain. La maman du grand démon s'appelle Klein (mot allemand qui signifie petit) a du, plus d'une fois applaudir son fils chéri en gloussant sûrement sur sa réussite sociale avec tous ses fans nourris de grande illusion qui rattroupaient déjà leur Kiss Army.

Si nous additionnons, KISS est égal à :

King aux Services de Satan,

ou Knights (chevaliers) ou Kids In Satan's Service.

Eh bien mes chers enfants, avec cette opération crasy neuneu, nous ne sommes pas sortis de l'auberge surtout que leurs tubes et traductions ont été conçus pleinement en mesure totale glam hard reconvertis en 440 Hz pour faire exploser les néons jusqu'à perforer les trompes d'Eustache. Telle est leur tâche !

Leur métal a su si bien tracer leur marque qu'il s'est ensuite répandu docile dans quelques films profits faciles. Et puis apposer aussi au fil du temps, leurs pâles copies  de mauvaise fête santé rouge et noir sur des produits industriels. Ils sont partout. Il ne faudrait surtout pas les oublier.

D'ailleurs, possible qu'il en existe ici, là entre nous. Sur le halo Weenlove.

Du coup me hante le souvenir d'une femme qui, placée dans son champ de vision, ne manquait jamais de me donner des Kiss à fusion. Sa marque de fabrique peut-être. Mais je vous assure, que, sans être ni mauviette, ni tapette, je ne me sentais pas très bien dans mes chaussettes. J'éprouvais une bizarre sensation. Comment dire… des gros frissons genre chair de poule big pig bien appliquée sur mes omoplates. Avec parfois au milieu de celles-ci, suppliciait un léger filet de sueur glacée. Mais ce n'est qu'un souvenir lointain désormais.

Pas besoin de focaliser trop sur des kiss car après tout, certains autres encore savent très bien s'essuyer avec ou sur des rouleaux de lignes, que ce soit dedans ou entre mais ces lignes à mon sens, ne sont pas très fines et... tendent plutôt vers… comment décrire ? Ah oui... entendre pluto japper dans une image d'œil globuleux, avec pattes de mouche qui étouffent parfois sa tête pour se donner l'air moins bête. Dans l'intellect, ça vole si bas. Tout le monde le sait et s'en sert selon leurs couverts.

Et puis, s'il faut évoquer les guêpes aussi, elles ont bien le droit d'exister et d'affiner leur taille à leur convenance pour répondre. Toutes volent. À pleins de niveaux. Je sais. Pourtant, croyez-moi,  en homme que je suis, je ne cherche rien puisque je ne crains absolument aucun pou dans ma paille.  

Pour me reprendre et conclure en pause musicale dans le derrière des Kiss remixé à la gâchette, l'achever pour de vrai dans ce qu'il lui reste à entendre, l'enfoncer au clou, lui défoncer les genoux. Pardi, le ver est dans le fruit. 

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