Des couleurs glacées aux odeurs enlacées
lunedepirate
J'aime le gout de ces mots avoués, à demi mots la fraîcheur dans mon cou du rose de tes rires, quand tu me fais sentir qu'il n'y a plus rien à dire, que parfois le silence vaut bien mieux que d'agir.
Et lentement, je me perds au milieu du néant, de ce semblant de tout qu'on apprivoise tant, des couleurs glacées aux odeurs enlacées; comme mon cœur au tien, que je pense à céder.
C'est pas seulement l'envie qui se lie à nos vies, pas tout a fait l'espoir au bout que l'on veut voir, juste une parenthèse, pas même une évidence, pour quelques instants de plus goûter à notre insouciance.
J'aime la pâleur de tes murmures, quand tu rases les murs, cherchant l'inaperçu d'une envie bien perçue.
Ne croies pas que ton parfum laissé là sur mes draps, laisse mes sens, non sans sens, quand toi tu n'es plus là ; au parfum, à l'instant, je guette le gout de tes gestes, quand parfois un peu bas, je sens bien que tu testes.
C'est au temps, aux instants, que je rends la paresse, des heures adolescentes, des premières fois qu'on se tente.
C'est pas seulement l'envie qui se lie à nos vies, pas tout a fait l'espoir au bout que l'on veut voir, juste une parenthèse, pas même une évidence, pour quelques instants de plus goûter à notre insouciance.
J'aime le son de tes lèvres se déposant sur les miennes lorsque l'ombre et la lumière font deviner tes rêves, et le sucré de tes joues qui rougissent dès qu'à peine, je te parle du parfum de ta peau frôlant la mienne.
J'aime l'envie de tes yeux qui s'oublient vers les cieux, ton errance immobile et ce sourire fragile qui me dit "je t'en prie saisies le bleu de mon cœur : i feel blue in my heart", s'il te plait... , non, pas pour nous.
J'aime le gout de ces mots avoués, à demi mots, la fraîcheur dans mon cou, du rose de tes rires, quand tu me fais sentir qu'il n'y a plus rien à dire, que parfois le silence vaut bien mieux que d'agir.
Et lentement je me perds au milieu du néant, de ce semblant de tout qu'on apprivoise tant, des couleurs glacées aux odeurs enlacées comme mon cœur au tien que je pense à céder.
C'est pas seulement l'envie qui se lie à nos vies, pas tout a fait l'espoir au bout que l'on veut voir, juste une parenthèse, pas même une évidence pour quelques instants de plus goûter à notre insouciance.
Très entêtant, j'aime beaucoup !
· Il y a plus de 10 ans ·clairel
Merci
· Il y a plus de 10 ans ·lunedepirate