Des ... Divagations.

Lumière tamisée des bougies qui brûlent doucement, les yeux sont dans le vague, et le cœur noué.  Ils sont assis, dans cette chambre d'adolescent, sur le lit double. Elle, elle tremble. De froid ? De peur ? D'appréhension ? Nul ne le sait, mais elle tremblote bel et bien. Lui, il sourit bêtement, et joue avec ses mains. D'un coup, les têtes se relèvent et les regards se croisent, les sourires se figent. Il lève la main et la pose sur la joue de sa dulcinée, cette dernière baisse les yeux, laisse le temps au rouge de monter à ses joues et continue de sourire. Il approche son visage d'Apollon, et embrasse timidement les lèvres chaudes et sucrées offertes. Elle, elle sourit de plus bel et répond à ce baiser, avec amour et fureur. Elle se relève un peu, se met à genoux sur le lit, face à lui. La chair de poule sur son corps, le souffle qui se réduit peu à peu, elle pose ses yeux noirs sur celui qu'elle aime. Depuis le temps qu'elle attendait ce moment, depuis le temps qu'il lui murmurait des mots doux, enfin, ils sont là à se toucher, à s'embrasser. Il baisse les yeux et observe le corps tant chéri de sa douce, il pose ses mains sur ses seins, puis les embrasse tendrement. Elle relève la tête, et la bascule doucement en arrière, bercée par ces baisers. Elle soupire, et attrape le crâne de son aimé, puis elle enlève son pull puis celui de cet homme adoré. Elle se baisse lentement et l'embrasse avec amour. Il se lève, et allonge doucement cette femme aux aimables formes, il se place lentement au-dessus d'elle et caresse chaque parcelle de son corps. Frissons. Il plonge ses yeux dans les siens, et sourit tel un homme niais. Sourires. Ce corps promis, ce corps offert, ces deux seins si beaux, si attirants, ce ventre qu'il voit déjà rond, ces jambes qu'il a souvent regardé, et ces lèvres divines cachées par un bout de tissu, qui semble être de trop. D'ailleurs, il retire doucement, lentement, amoureusement cette culotte intruse, et non-désirée, et se délecte du plaisir qui s'offre à sa vue. Ces lèvres si alléchantes, dont le précieux nectar lui paraît comme la plus belle des choses au monde est juste sous ses yeux. Il sourit, comme un enfant devant son jouet favori, il retire son caleçon et vient sur cette femme si parfaite. Il embrasse ses lèvres, ses joues, son menton, son cou, sa clavicule, puis il revient sur ses lèvres et caresse sa langue avec la sienne. Les bougies se consument, au même rythme que ces deux amants. Les souffles s'entremêlent, le plaisir est maître, l'amour est roi. 

Et c'est ainsi que deux corps ne forment plus qu'un.