Des Fake sur les billets
stockholmsyndrom
Le présent dors, le pesant d'or, les minarets, les mises a mort, les miss amor, ouais mais c'est mort, y'a que des porcs, ya que des porcs, des tas de gueux, en florilège, des rats dégueu, des privilèges, des dieux haineux, des sortilèges, des gens trop pieux, des sacrilèges, et ça crie LIBRE a l'acrylique sur le béton qui crépite, ça me dépite, ça me dépite, tous ces pitt qui s'agitent, qui s'assagissent avec du shit, qui s'effritent, qui s'effritent, qui cherchent pas l'or plus loin qu'leur bite dès lors qu'on tourne tous en orbite, comme un audit a l'hérésie, on dis des choses, des tas d'conneries, des fois qu'on ris, des fois qu'on pleure, des fois qu'on nous la met sans beurre, a l'heure de leurrer a la lune, c'est si croissant, sous les étoiles, la déchéance et l'infortune, que tout l'monde pique vers le dédale et t'as la dalle, t'as la dalle, alors tu deale et t'es l'idole, l'idole des jeunes dogs dans les hall qui rêvent de fric, qui rêvent de taule, mais y'a le tic tac de la montre, en vérité, en vérité, t'es une p'tite frappe et dans ton antre, tu fais qu'chialer, tu fais qu'chialer, ta putain d'vie s'est dégradée, t'as rien gagné depuis qu't'es né, sous les néons de l'illusion tu veux briller a en griller, des jolies fringues pour le paraître et puis des s'ringues pour le mal etre, l'enveloppe c'est l'plus important, autant qu'le flingue, a bout portant, sur ta tempe, ya des gouttes, ca t'dégoute cette putain d'vie, ces putains d'nuits o tu t'enfouis dans l'infini de ton ennui car c'est ça qui règne ici, le carcéral, le pain rassis, sous les étoiles, un chien assis, sur les pétales, le sang rugit, y'a des prophètes qui en profitent et ça procréer des quiproquos mais c'est prouvé, l'homme est une mite pour la nature, a c'propos, elle l'écras'ra, comme un vulgaire petit mégot, qui survivra, certainement pas les rats ornés d'pompes en crocos, sous son ciel, y'a les cités, le linéaire des réverbères, y'a les lassés qui sont défaits sous les lumieres d'un port mortuaire, des tours d'ivoire en béton, l'odeur des fleurs, l'odeur des pleurs, on peut y voir l'horizon mais pour ca, faut un dealer, on est parqués, des animaux, des-animés dans les clapiers, sur les claviers, l'tissu social et c'est si sale de se r'garder, dans les yeux, on voit les vœux, on voit les âmes, on voit les grammes, on voit le mal, c'est si banal, pour vivre heureux, vivons cachés, vivons cachés sous les clichés, ne m'aimez pas, aimez m'épier, aimer faut pas, mes faux pas, aimé ou pas, léchez mes pieds, l'amour c'est des conflits, c'est pour toujours, c'est déconfit et dès qu'on fait des facéties, c'est falsifié, du salsifis et moi j'aime pas trop les légumes, je préfère le confit, aux confins de nos vies on se complaint, on se convie a uriner sur son prochainmais ca c'est inné chez les chiens, pour ca que dieu nous pardonnera, t'en fait pas, il pardonnera, il pardonne tout, il est cool, j'ai un poster de lui chez moi, quand j'me prosterne et que j'aboie, j'les trouvent moins ternes les gravas et j'peux rouler sur les cadavres, j'vois des clowns tristes, j'vois des épaves, c'est pas si grave, ils sont figés, les gens sont braves, ils sont frustrés, ya des lueurs, très peu d'espoir et puis des trous dans les nuages, de la chaleur dans les regards, la Vodka fait voir des mirages et des miracles en pleine débâcle, parlons bien, parlons d'rien, parlons du temps qu'il va faire, parlons dans l'vent, parlons de d'main et du virus qui prolifère, des erreurs qu'on réitère, y'en a qui pensent, qui pensent qu'ils croient, et puis on plis, et puis on croît, quoi qu'il en soit, crois pas qu'tu sais, pour les hold up faut etre armé, qu'est ce que tu crois, ya qu'une armée, elle lâche des bombes, elle prône la paix, sur l'canapé d'chez IKEA, les NIKE aux pieds Made In China, les insomnies, l'écran plasma, l'opium du peuple et Loana, Roselmack, qui déblatère, sur Damas, le cancer, la gauche-droite, la galere dans les culs d'sac de la misère, ya d'la violence et d'l'audimat, pis des pubs pour les Big Mac, j'attends l'Big Bang les yeux rivés sur Big Ben en train d'tourner, tous ces bouledogues dans les buildings, les revolvers en revolving, les popooos toussent dans les usines, les momooons gloussent sous lexomil et les momes smoke a s'éttoufer, le décor est tout fait, l'endroit est a l'envers, pour un bout d'shit on peut s'planteeer, ya des bouts de ci, ya des bouts de ca, ya des bouts d'qui, ya des bouts d'quoi, ya qu'des puzzle, des âmes qu'on shlasse, ya nos reflets dans les balafres et ya les astres dispersées, moi j'm'en fout des déstinées, on pleure les morts, on pleure le sort, on ferme les yeux sur l'Érythrée, on fait des cartes pour les trésors, on fait des guerres pour les piller, on fait de l'oeil a Pandore, on met des FAKE sur les billets#