Des médias.

Christophe Hulé

La réponse est parfaitement claire, vous éludez la question lorsque la question fait polémique, vous faites une réponse de Normand « p'tête ben qu'oui, p'tête ben qu'non ».

Le tout est de savoir qui pose la question et qui y répond, les chroniqueurs salariés ne peuvent pas  ne pas penser à l'audimat, une pincée de démagogie, un peu de provocation toute professionnelle pour remuer les « experts » et leur éviter des discours jargonnants contre productifs.

Même si l'époque ne pourrait adhérer à un remake du « droit de réponse » de Polac, les attentes du spectateur moyen, cassé par la journée de travail, restent sensiblement les mêmes.

La télé pour s'instruire ou divertir, la frontière entre les feuilletons guimauves, copiés sur les amerloques, et l'info quotidienne, est parfois mince.

Comme à la Foire du Trône, on veut des sensations, du drame en direct et des débats qui partent en vrille.

Un peu comme l'auto-destruction, que chacun a connu, ou connaîtra un temps, même si rares sont ceux qui l'avouent, on attend des médias qu'ils enchaînent les événements tragiques, pour donner l'impression qu'on est au bord de l'abîme, prémices en temps réel d'une révolution sanglante ou, soyons fous, de l'Apocalypse.

Les hommes restent les hommes, avec ou sans tous ces gadgets, l'homme moderne encombré de toutes ces technologies ressemble à s'y méprendre au GI, ou à Robocop, pour simplifier.

Le vrai pouvoir, au sens noble du terme, est d'avoir su éradiquer les guerres, et surtout les guerres civiles.

Les inégalités et les injustices persistent évidemment, et chacun interprète à sa manière les Droits de l'Homme.

Mais tout n'est pas comparable, et que les complotistes y réfléchissent à deux fois.

Biden est gâteux dit-on, et pourtant c'est le seul à empêcher le retour de Trump.

Les Talibans sont un exemple de ce qui est toujours possible.

Bon, je reconnais que le parallèle peut choquer.

Doit-on pour autant se réfugier dans nos chaumières et empêcher les enfants de sortir la nuit pour échapper au loup ?

Mais combien d'entre nous ne subissent pas les trafics des dealers chez eux, et chez soi devrait être un sanctuaire.

Ce n'est pas la majorité, loin des yeux loin du cœur.

Not in my backyard.

Il ne faut pas hiérarchiser la souffrance, même si je mets de côté la Shoah, la torture, et tous ces barbares qui décapitent, amputent, lapident, etc.

Il faut quand même positiver, beaucoup d'hommes ne sont nés que pour guerroyer dans l'histoire, est-il besoin de s'étendre sur le sort des mères, des filles ?

Bien sûr qu'il y a eu du progrès.

Mais il importe de ne pas baisser la garde, on a muselé la bête, mais beaucoup aimeraient qu'elle ne le soit plus.

  • Statistiquement le nombre de meurtres baisse dans beaucoup de régions de la planète, ce qui est une mauvaise nouvelle pour ceux qui doivent annoncer ces dernières !

    · Il y a plus d'un an ·
    30ansagathe orig

    yl5

    • Ouais, l'audimat en prend un coup.
      Mais on compense avec réchauffement et la fin du Monde, depuis le temps qu'on nous l'annonce!

      · Il y a plus d'un an ·
      Lwlavatar

      Christophe Hulé

  • Je me suis perdu dans ton texte ! Où voulais tu en venir ?

    · Il y a plus d'un an ·
    Gaston

    daniel-m

    • Que malgré les progrès technologiques, les hommes peuvent redevenir des bêtes sanguinaires.

      · Il y a plus d'un an ·
      Lwlavatar

      Christophe Hulé

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