Des miettes de nous

Fragment de vie

Quand l'amour brume mes doux matins,

Quand il m'emprisonne, quand il m'étouffe,

J'enterre le souvenir de ton attrayant parfum,

Et je cherche la chaleur d'un nouveau souffle.

L'amour sonne rarement juste,

J'aime souvent bien trop, et parfois pas assez,

Comment aimer sans que cela me frustre,

Sans gâcher une relation si désirée.

C'est comme une spirale infernale,

Un tourbillon d'étreintes et de désillusions,

Des poèmes qui riment aux proses amorales,

Jusqu'au doux sonnet laissé à l'abandon.

L'amère sensation de passions insatisfaites,

Quelques sourires factices au coin des lèvres,

Un regard dolent sur une existence imparfaite,

Et on aspire à une vie parsemée de trêves.

Sollicitant allégresse et félicité,

Douce rosée du printemps au parfum suave des bourgeons,

Les matins oisifs d'autrefois partirent à jamais,

Lorsque tu as transformé ma mélancolie en douces saisons.