Des Rois III.

Christophe Hulé

Le Prince de couleur, un dénommé Woodstock, a fait revivre le terreur des Barbares et fleurir bien des légendes.

Les Français, qui n'ont rien retenu de Crécy, se sont pris une nouvelle claque à Poitiers, même causes, mêmes conséquences, et les Anglais ont ramené le Roi dans leur bagage.

L'homme qui valait 4 millions d'écus va creuser le déficit pour un bon moment.

Gouverner c'est prévoir le pire et savoir que le meilleur n'a jamais fait recette.

Et puis les paysans ont pété les plombs grâce à un certain Jacques Bonhomme, enfin son pseudo d'artiste, autour de Paris, ouais, qui l'eût cru ? De nos jours, on ne connaît de la campagne que la foire annuelle, la Festival de Cannes de nos politicards.

Faute de cotôyer les Stars, on caresse les plus belles vaches.

Les « Jacqueries » ont été matées avec la délicatesse de cette période, c'est fou comme les temps changent.

La tunique maculée de sang, le Dauphin, déguisé en petit chaperon rouge et bleu, défile dans Paris.

Les grenouilles ont enfin compris la leçon de Crécy et de Poitiers.

Avec du Guesclin ou devant la Rochelle, les Rosbifs squattent Calais ou Cherbourg.

Après la régence des oncles, le pauvre roi fol pique des crises.

Et les Bourguignons  de goûter l'Armagnac.

Les Anglais reprennent la main, mais « pour un instant Monsieur, pour un instant seulement ».


Pardon pour les épisodes oubliés, le cryptage volontaire, les anachronismes auxquels on ne peut résister, écrire c'est s'amuser.

Suite peut-être, sauf vents contraires, au prochain numéro.

Je sais c'est court, mais j'ai faim !

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