Des Rois VI.

Christophe Hulé

Les deux amants non déclarés sont deux étrangers pour le peuple, et les frondeurs de s'en réjouir, trop d'impôts pour mater les Espagnols. Anne fait semblant de partir , pour mieux revenir, elle châtie le Grand Condé, pour de faux aussi, car il mourra de sa belle mort couvert de gloire.

Le petit affûte ses rayons et déménage à Versailles.

« L'État, c'est moi. »

Il ne remplace pas Mazarin, mort aussi, dégomme Fouquet, et muselle la noblesse qui doit multiplier  les courbettes et montrer la papatte.

Hardoin-Mansart, Le Nôtre, Poquelin, Colbert, Vauban, et les autres.

Les « frondeurs » d'aujourd'hui sont du menu fretin, de pâles copies.

Le Soleil, à peine levé, n'aura rien oublié.

«  L'État c'est moi », merde, ça me rappelle un truc, mais quoi donc ?

Fouquet a péché par orgueil en rêvant d'éclipse.

On apprend à la noblesse force révérence et sourire contrits.

Une cage dorée pour apprivoiser les fauves, avec les éducateurs en chef, Molière et Lully, 

Le petit fils en jette, un bellâtre, qui aura 10 enfants tout en couchant ailleurs.

Et les Lumières de scintiller.

La Pompadour amorce une colère qui sera pour le règne suivant, marre des dépenses somptueuses.

Un siècle et demi après les Anglais, on a décapité la monarchie absolue, enfin le petit fils.

La Fayette, entre autres, aura coûté cher, on a convoqué les États Généraux et ramassé les cahiers de doléances.

De la salle du jeu de paume à la Bastille, ça balance pas mal à Paris.

Le Roi portera la cocarde, comme une vache landaise.

Arrêté à Varennes pour excès de vitesse et association de malfaiteurs à caractère terroriste, le Roi doit revenir sur le trône, même si on a changé la déco.

Les Royalistes en Vendée n'ont pas digéré la pilule.

L'Autriche, la Prusse, l'Angleterre, l'Espagne, les Provinces Unies, excusez du peu, n'ont pas apprécié non plus.


Bon on y reviendrons, pour parodier Renaud.

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