Des Rois VII.

Christophe Hulé

Le « petit » voyage en Italie et en Égypte, après s'être fait cassé la figure par un anglish nommé Nelson, il laisse tomber sa bande de potes, bien décidé à jouer dans la Cour des Grands, d'abord Premier Consul, puis Empereur, rien que ça, il met fin au bordel et siffle la fin de la récré. 

Premier de la classe en droit pour sa dissertation sur le Code Civil, il déploie son armée de Préfets laissant un dénommé Fouché à la manœuvre.

Le « petit »voit grand.

Il met les évêques sous contrat, le Pape signe car les prêtres seront payés par l'État.

L'Empire s'étend comme une tache d'encre sur le buvard.

Mais c'était sans compter sur les Russes et les Prussiens.

Puis l'Île d'Elbe, Golfe Juan, Paris, et euh, Waterloo !

« On est bien peu de choses, et mon amie la rose ... ».

Il est temps de (se) restaurer, marre des guerres !

On se reprend un Bourbon pour oublier tout ça.

Charles X a « fait le con », c'est pas très malin.

« Plutôt scier du bois que de régner à la façon d'un roi d'Angleterre ».

Il se fait sacrer à Reims, mais l'audimat c'est plus ça, il aurait peut-être fallu inviter Foucault, non, l'autre, celui des Miss France.

Retour à la bonne vieille censure, pour plaire aux « émigrés », tout le contraire à l'époque de ce qu'ils sont devenus aujourd'hui.

Charles dissout, comme Jacquot bien plus tard, ça marche pas évidemment, alors il dégaine l'article 14, notre 49,3.

Mais quand ça veut pas, ça veut pas.

Retour des barricades et sus aux Tuileries.

Charles fait ses valises pour rejoindre les buveurs de thé.

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