Des tournées

Lawrence Orson

En voiture, timide mais délurée,

Tu aimes m'accompagner.

Le cuir des sièges sous tes cuisses,

Ma main libre, je les lisse.


Entre tes jambes tu t'écartes,

Joues de couleur écarlate,

Chaleur des doigts sous ton élastique,

Je bifurque, petit chemin rustique.


Sous un arbre, j'arrête la berline,

Tu es surprise, satisfaite, mutine,

Tu aimes, ligotée à ta ceinture,

Que je te livre, en pâture.


À la nature, aux blés, aux épis,

Alors, j'examine ta petite anatomie,

Et, tu peux crier, montrer ton émoi, 

Que mes doigts mouillés entrent en toi.


Ma paume, sur ton antre magique,

Ton ciel zébré d'arcs électriques,

Bassin cambré, cuisses desserrées,

Tu laisses aller, à ta liberté.


Je te sors du véhicule avec entrain,

Regarde cette souche, perd ton latin,

À quatre pattes je te veux,

Soulève ta robe, ferme les yeux,


Le champ, les blés tous proches,

Tu sens venir mon approche,

Une brindille bien sèche et dure,

Je te flagelle, c'est ta nature!


Ta culotte rapidement baissée,

Ton cul au soleil, un vrai brasier,

Je te fesse, et coule le miel,

Je l'aspire, quelle merveille!


Tu te relèves, mains sur l'écorce,

Moi derrière toi, douceur et force,

Rapidement je te pénètre,

Ta délivrance, notre bien être,


Fougueusement en toi j'explose,

La nature témoigne que l'on ose.

Tu as hurlé, sans contrainte,

De cette tournée, aucune plainte.

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