Désenchanté

ipanema

D’une lueur diaphane le jour avait éclos. Comme surgit d’un tableau – posé là dans ses draps blancs – à demi dévêtu, le monde auquel il avait appartenu n’était plus.Transporté dans cette nouvelle réalité comme dans un décor onirique.

 Les notes muettes de sa flûte posée au sol ne parvenaient pas à réinventer ce décor.

Nouvelle lumière, telle une empreinte posée sur lui, de son regard hagard et perdu perlait une larme fixant l’étrangeté de ce lieu qui l’habitait plus que lui ne l’habitait

D’étranges compagnons occupaient son espace le plus intime .Pourquoi l’avaient-ils suivi jusqu’ici ?

Fallait-il rester ou fallait-il fuir ?

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