Désespérance
arpege
Cette barrière que je ne peux franchir
Et ce fruit mûr que je ne peux cueillir
Cette lumière que je ne peux atteindre
Enfin ce corps que je peux étreindre
Elle est venue chez moi
Elle m’a volé mon âme
Sentant mon désarroi
Elle m’a laissée sans armes
L’arbre a perdu ses feuilles un jour en plein midi
Et sous la pluie d’été la rivière s’est tarie
Quand l’enfant a grandi au fil du temps qui court
Elle est venue chez moi s’installer pour toujours
Bravo
· Il y a presque 12 ans ·Frédéric Cogno