Désespérance

arpege

Cette barrière que je ne peux franchir

Et ce fruit mûr que je ne peux cueillir

Cette lumière que je ne peux atteindre

Enfin ce corps que je peux étreindre

Elle est venue chez moi

Elle m’a volé mon âme

Sentant mon désarroi

Elle m’a laissée sans armes

L’arbre a perdu ses feuilles un jour en plein midi

Et sous la pluie d’été la rivière s’est tarie

Quand l’enfant a grandi au fil du temps qui court

Elle est venue chez moi s’installer pour toujours

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