Désirs Éperdus

James Px.

Le soleil, astre d'or aux heures flamboyantes,

Midi scintillant de chaleur, ardente offrande,

L'après-midi s'étire en ombres apaisantes,

Le crépuscule s'épanche, douceurs gourmandes.


La nuit s'installe, manteau d'ébène étoilé,

Éclairée par les feux célestes, révélée.

Le tonnerre gronde, zébrant la peau du ciel,

La pluie chante sa folle complainte éternelle.


Tout cela évoque une fleur mystérieuse,

Dans une langue d'énigmes et précieuse,

Qui raconte cette nuit où nous survivons,

Où égarés, nous cherchons la vraie déraison.


Marchant parmi les bois, sur des sentiers étroits,

Éclairés par l'ultime fleur, à pas de roi,

Nous atteignons le seuil de la seconde nuit,

Plus voilée, où résonne une voix d'infini.


Elle surgit du silence, ô enchanteresse,

Nous soufflant que tout espoir n'est pas en détresse,

Dans d'innombrables clairières et doux chemins,

Où que l'on aille ou vienne, se trouve un destin.

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