Destin d'un soir
terosse
Votre verbe, attendri, venimeux ou absent
Se taira, sous mes mains, comme cette vertu
Pour confondre, en ces lieux, dans votre condition,
La dureté du cœur à qui rien n'est soumis.
Sombrez aussi, ma douce amie, devant ce fait:
Vos remous lents? Des illusions! C'est votre droit.
En marquant, devant Dieu, ce dégoût qui vous prend,
Ils accompagnent bien vos yeux noirs qui me fixent.
Entendez-vous sonner l'angélus du soir?
Allons offrir enfin vos joues roses à l'aumône.
L'une rougit, l'autre est cachée, attendant l'heure.
Pardonnez donc à ce désir invraisemblable.
Contentons-nous, ma chère, au front rouge de honte,
De rejouer mon destin, cette fois, cette nuit.
Arrivons, pour finir, dans une tendre aversion,
A mimer, sans tabou, ce bonheur qui me fuit.
J'aime beaucoup,, très musical , belle plume,,
· Il y a plus de 8 ans ·Patrick Gonzalez
Merci
· Il y a plus de 8 ans ·terosse