Diaphanéité

franzzzz

Souvent on s'laisse tomber,
Le choc, On fait comme si on l'avait à peine senti.
On s'blesse tant pis
On s'laisse tromper,
On reste tranquille.
Tout finit par s'estomper.

Les épreuves sont des tests
Qu'est ce t'en dis ?
Les cicatrices on les empile
j'en ai au moins 130 kil...

Ca finira bien Quelque part
ces grandes piles,  en filigrane
comme des douleurs Subliminales
parce que la vie ca marque pas
Ca t'estampille.

Comme un clou sur une veste en jean
Malgré les marques on reste en vie.

Les ennuis Sont les bouteilles remplies du minibar
ils n'pèsent que quelques milligrammes
j'connais des gens gentils qui les enfilent
qui les enquillent...

toi aussi j'suis sûr qu't'en connais des gens qui...
t'en connais des vieux, des jeunes qui
n'ont pas l'air de junkie...
mais on peut faire confiance à qui ?

Le chaos est une immense terre
le spleen Une immense plaine
Où les tribus de nos bilans se craignent.
Ici Y a que nos fantômes qui dealent en scred.
qui s'pressent auprès de ces cicatrices.

Ces lignes tuméfiées, c'est des attentions qu'on s'prête
Des repères cicatriciels que j't'e done pour éviter qu'tu te méfies.

Vos cicatrices et moi on n'a qu'a dire qu'on s'plait,
Qu'on est plus à une Attirance près,
Non qu'on n'est plus a une vigilance près :

parce qu'on est fait de ces aciers trempés, martyrisés
Que l'eau et le feu ont irisés ;
On est ce qui reste quand on a tout divisé ;
la part de chance quand on a bien visé.

La diaphanéité des bulles de savon
qui fait croire qu'on joue avec la lumière,
non ça c'est sérieux et Fragile
comme les ailes d'un papillon.

On est tous Traversés d'éclats, on peut éblouir,
comme un vitrail peut rougir et bleuir.
Vacillant nébuleux tourmenté,
On est des méduses dans un courant turbulent
Patiemment on a tout remonté
et même L'enfer n'est qu'un p'tit Truc brûlant.

Cerf volant d'Cellophane au bout d'une ficelle Au vent
on a déjà eu l'impression de disparaître
on a une texture mais pas d'aspect
Transparente tenture comme si notre architecte
Nous avait composés de reflets, contrastés.

Ah la Clarté des pétales
Des Coquelicots délicats
Des dorures des icônes !
Ca a  Quel éclat
les crinières des licornes ?

Et l'eau de pluie volubile 
son odeur subtile,
fût-elle sublime
L'essentiel est volatile, inutile.

Fût-ce de joie fût-ce de rage,
Même diaphane souvent la vie nous insultera.
Elle ne sculptera toujours qu'un seul résultat :
même éphémère On s'ajustera !

Aux carapaces des cafards et des scarabées
Aux mascaras à la Clarté d'apanage
Aux femmes, à leurs aires des rapaces,
au nacre verni et au lustre
de l'intérieur des coquilles des mollusques.

Tout est arraché au réel
Mettre un Diadème comme auréole
Préférer aux cicatrices des reflets d'or et elle
elle Peut nous Mettre Ses voiles blancs la vie !

Et des ribambelles de larmes des copines entre elles!
Entre rêves, Cauchemards et dentelles,
qu'est ce qui Hanterait
ceux qui tenteraient
De nous venir en aide ?

Souvent on se laisse tomber,
Le choc, On fait comme si on l'avait à peine senti.
On s'blesse tant pis
On s'laisse tromper,
On reste tranquille
Tout finit par s'estomper

Les épreuves sont des tests
Qu'est ce t'en dis ?
Les cicatrices on les empile
j'en ai au moins 130 kil

Ca finira bien Quelque part
ces grandes piles,  en filigrane
comme des douleurs Subliminales
parce que La vie ca marque pas
Ca t'estampille

Comme un clou sur une veste en jean
Malgré les marques on reste en vie

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