Digne colon de ses galons
Jean Claude Blanc
Digne colon de ses galons, laissé sa peau par dévotion
Enième bidasse gradé, à terre sur le carreau
Dans le coup un vaurien, un apprenti héros
Sorte de gosse branleur, le diable dans la peau
Habile du pistolet ainsi que du couteau
L'a réduit en charpie, ce dévoué perdreau
En ce pays policé, pas peur de l'échafaud
Lui-même trop heureux, si virtuose bourreau
A peine informé, se doit filer au trot
Le chef de l'Etat s'y consacre aussitôt
Etant trop occupé, délègue un de ses ministres
Pas le bon plan Collomb, sénile du cerveau
Pouvant que se désoler, constatant ce sinistre
Passablement meurtris à passer en revue
Rendre vibrants hommages à nos chers disparus
Cette fois chevaleresque, ce fougueux colonel
Qui n'a pas hésité, affronter ce rebelle
Au point de prendre la place, d'une dame en otage
Pas un 2ème classe, ne manque pas de courage
Fatale destinée, lui tombe sur le râble
S'est pas carapaté comme foireux misérable
Regardant la mort en face, soudard imperturbable
Assassiné pour rien, à peine la quarantaine
Par un de ces fous de dieu, de la mauvaise graine
Facile à repérer, la gueule d'un croque-mitaine
Bronzé, prénom à chier, vite dressé le portrait
A ne pas diffuser, aux infos de la télé
Risquerait sait-on jamais, les réacs s'échauffer
Une barbe de prophète, au sombre regard haineux
Pas une devinette, djihadiste de mes deux…
Amer revenu plus de gibier à chasser
Se suffisant du peu, le feu dans son quartier
On a beau naïvement faire preuve d'humanité
Envers les musulmans, plupart apprivoisés
Certains parmi cette race, ne tolèrent pas nos lois
Pourtant s'y conformer, c'est pas vraiment chinois
Alors les plus givrés, possédés par Allah
S'y vouent corps et âmes, pour atteindre l'au-delà
Le paradis terrestre, hélas, leur suffit pas
Bien loin de moi en faire une généralité
De ses croyants d'Orient, soumis à Mahomet
Mais des petits malins, s'en font une religion
De jouer les troubles fête avec fusils à plombs
Décanillent infidèles morfales de cochon
Pourtant pas dans le Coran qu'ont appris à pécher
Plutôt grâce aux mouquères, le soir dévergondées
Pour la baise, partisanes, en toute intimité
Leur cassent les pattes arrière, les fesses dévoilées
Constatant les dégâts, les morts, les blessés
Parait bien inutile après l'Etat d'urgence
Car ces terroristes, toujours un coup d'avance
Sachant que loups solitaires, le plus souvent discrets
Méritent compassion, crédule tolérance
On ne va pas se permettre faire la différence
Entre gardiens de la paix et ceux qui s'en dispensent
Comme à l'accoutumé, on ne cesse de pleurnicher
Sur ces bandes d'intégristes, bien plus que nous français
Acquis sans condition, double nationalité
Se comportent selon le cas, pour commettre leurs forfaits
Un jour au bar-tabac, un jour à la mosquée
Que juste équilibre, pour nous entourlouper
Tas de cartes en leur jeu, visa et passeport
Et même la vitale, pour pas perde le nord
(C'est dire si leur imam se fout de la charité)
Super U consterné, bazarde ses slogans
N'étant pas à la fête ses « nouveaux commerçants »
Traités de trous de balle, par ce furieux client
Et par-dessus le marché, ce galonné de haut rang
Qui voulant s'en mêler en retour sang pour sang
Alors pour ce dernier, médias se précipitent
Pour tous les jours la chance, s'offrir un bleu bitte
Quant aux autres moribonds complètent le carnage
Mais manquant d'intérêt, pourquoi en faire des pages
Qui donc se décarcasse pour leur faire l'aumône
D'une dose d'empathie, lorsque sonne le glas
Comportement de fumistes, d'évidence s'en tamponnent
Pas surpris de ce boucan, que la colère d'Allah
Je trouve que ça déconne, pas mal à Carcassonne
Islamiste converti, teigneux vend son produit
Pas un sou de génie, alors en est réduit
A leur fourguer de force, à ces chalands ingrats
Grand cri « Allah Akbar » pour un morceau de foi
Sûr d'en payer le prix, chèrement dans le coma
Daesh poursuivi, hélas coure encore
Tas de bombes sur la tronche, coucou, même pas mort
C'est la fuite en Egypte, à poil dans le désert
En ordre dispersé, plus fiers mercenaires
Laissant se faire flinguer, leurs hôtes de naguère
Mines à retardement, se faire sauter en l'air
Pourquoi se faire de bile, pour ces lambeaux de chair
Alliés de circonstance, qu'ils aillent se faire traire
Par contre les plus veinards, sûrement pique assiette
Honteux retournent chez eux, sournoisement en cachette
Avec en baluchon, grenades et mitraillettes
Pour encore guerroyer, faute de poudre d'escampette
Se noient dans le paysage, malignes ces vedettes
Comme ils sont peu nombreux, facile le passage
Pour débarquer coolos, sur nos riants rivages
Toujours dingues de leur messie, mais à leur avantage
Profiter du bon temps, sages comme des images
Une fois restaurés, lutteront sans partage
Près à nous dévorer, sauvages anthropophages
Certains de ces excités, issus de nos patelins
Même nés, estampillés, apôtres, bons citoyens
Glandeurs en leur ghetto, vierge casier judiciaire
Difficile les juger, même s'ils sont pas très clair
Pianotent sur internet, en appellent à leurs frères
Pour se confectionner des pétards qui dégomment
Espèces de bonnes poires, qui tombent comme des pommes
Dès lors chacun sa proie, à se l'accaparer
Présente trop de risque ensemble en croquer
En cas de découverte, un seul va trinquer
Les autres envolés, alors sacré chantier
Que de les dénicher, mazouter leur terrier
Ont retenu la leçon de leur curé défroqué
Car moins y'a de vacarme, plus sûr de mourir
Pour jouir de leurs exploits, putains repos du guerrier
Tout c'est bien joli, mais doivent s'assurer
De protéger leurs couilles, encore pourront servir
Faute d'armes, de munitions, ainsi battent en retraite
Bien content revenir, le corps encore adroit
Mais ne peuvent s'empêcher, craquer des allumettes
Ont appris savoir-faire, au cours de leurs combats
Aussi se la ramènent comme estivants bronzés
Lunettes noirs sur le front, et les muscles tatoués
Brave con l'Etat de droit, pas même affolé
Leur offre sur un plateau, sésame laisser-passer
La France éternelle, souffre de ses qualités
Trop tendre, généreuse, hélas à ses dépens
Candide, innocente, voudrait faire l'unité
Entrouvrant ses frontières, s'y engouffrent les migrants
Pas de la première volée, quand même leur enseigner
Se priver de salamalecs entre gens éduqués
De ce pudique royaume, prétendu éclairé
Que de conseil en vain, de sales mécréants
Edifiant résultat, ces dernières années
Y'a foule à nos portes, de ces pigeons ramiers
A peine restaurés, projettent leurs coups tordus
Pays des libertés, mais dans le genre cocu
Pour se faire enfiler, c'est fou ce qu'on est doués
Alors ces faux culs, tranquilles à leur aise
Même s'ils ne savent pas un mot de notre Marseillaise
Occupant de nos régions, sans bruit se la coulent douce
Qu'à voir leur crâne rasé, signe qu'ils n'ont pas la frousse
Ne peux que déplorer ce crime abominé
Que puis-je faire d'autre, que d'en porter le deuil
Pour ce jeune militaire, gisant dans son cercueil
Rien le ramènera, pas même la parade
Aux Invalides froid, à cette cavalcade
Décorations d'honneur, sachant qu'il s'en bat l'œil
Juste gloire pour lui, ne s'être pas dégonflé
Tout en se sacrifiant, une âme a sauvée
Alors journée des femmes, noblement leur est souhaitée
Mérite de ses sirènes une gerbe de lauriers
Alors en conclusion, honneur à ses galons
Jamais on ne l'oubliera, colon hardi troufion
Exemple de bravoure de notre chère Nation
(Louanges resucées, hélas qu'illusions)
Mais que de ce malheur, renaisse un brin d'espoir
Encore bien vivante, la France en son Histoire
Vous la conter ma guerre, mon esprit n'y résiste
Elève officier, jadis volontaire
Dès lors vieux croulant, planqué sage réserviste
Adepte de Vigny, militaire romantique
Poète à ses heures, mais mort d'un cancer
Ancien compagnon d'arme, demeure sur la piste
Victoire de Valmy, des révolutionnaires
Qu'une armée en déroute, deux adversaires compères
Brunswick et Dumouriez, de la même boutique
Là où on use de truelles, de compas, et d'équerre
Pour détrôner le roi, copains comme cochons
Bradé en sa calèche aux puissances étrangères
Ainsi comme par magie, surgit la République
Mais pas automatique, symbole patriotique
Car ça fait mauvais genre, après du bon public
Mais pas pris une ride, cette lâche compromission
Ce pauvre colonel bien trop visage pâle
Acquis à sa manière, bâton de maréchal
Rapide avancement, la tête dans les étoiles
A cause de ce traitre dépourvu de moral
La prestation de serment, Saint Cyr-Coëtquidan
Toute ma jeunesse contée, 20 ans au régiment
Deux barrettes sur l'épaule, chef de section lieutenant
Complices du même campement, conscrits on se comprend
Toi qui a préféré te jeter dans l'enfer
Pour épargner tes hommes de cette souricière
Conscient et réaliste que t'en réchapperais pas
Face à ce révolver sur la tempe d'une petite mère
Quelle force de caractère, le retourner contre toi
Alors jeunesse française, osez-vous engager
Choisissant le parti, qui parait le plus épris
De cette terre des anciens, mille fois canardée
Renaissant de ses cendres, comme fleur épanouie
Aussi bonne occasion, d'entrer en résistance
Mon cri en cet instant, « allez Debout la France »
Dupont Aignan, gaulliste, sa main vous est tendue
Pour ne pas filer doux, devant ces hurluberlus
Qui gangrènent la cité, il faut qu'on sorte de l'ombre
Le chant des partisans, comme l'orage gronde
Pour ne pas nous morfondre, alors tentons la fronde
Un dernier pour la route, pour toi te gendarmer
Ayant trouvé la paix, sans doute à St Tropez
Etant près du Bon Dieu, alors s'il te plait
Qu'il nous laisse voyager, sans coller de PV
Ça serait ridicule pour ceux qui te congratulent
Moi-même conducteur fonçant comme une mule
Pour un pet de travers, je trouverais ça nul
C'est pas du De Funès, que ton rôle funeste
Seulement pour te faire marrer, j'en imite les gestes
Vomissant cette bête, qui t'a foutu la peste
Du coup t'y as gagné, célèbre, en Cène céleste JC Blanc mars 2018
Seule la valeur humaine peut combattre le néant !
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