dis moi que tu ne m'oublies pas

compteclos

Et puis mon ventre hurle ta perte. C'est lancinant tu sais, surtout en ce moment.

Je ne voulais pas, je ne l'ai jamais voulu.

Tu étais belle sous mes mains, tu étais belle sous mes lèvres mauves.

C'était mal, c'était adultère mais bon Dieu ce que tu étais belle.

Quand nos corps se serraient, quand nos mains s'enlaçaient.

Dis-moi que tu ne m'oublies pas, dis-moi que, parfois, tard dans la nuit, tu repenses à moi.

Juste à un trait particulier de mon visage, que tu me vois dans ton intime sillage.

Je veux encore faire partie de ton horizon, je veux encore faire partie de ce poison.

Poison, amour, ce ne sont que des parallèles puisque je n'ai jamais été tienne, puisque tu as toujours été reine.

Reine de mes désirs, reine de mes fantasmes.

Et tu me manques, tu me manques à en mourir d'amour pour toi, tu me manques à en ternir ma foi.

  • C'est le premier texte que je lis de votre plume et je le trouve très beau !
    "Poison, amour, ce ne sont que des parallèles" pourriez-vous nous en dire un peu plus car je trouve ce lien assez intéressant.

    Hâte de lire vos autres textes, en tout cas !

    · Il y a environ 6 ans ·
    Default user

    rhiannon

  • L'amour se fiche bien de toute morale !
    Très beau texte !

    · Il y a environ 6 ans ·
    Louve blanche

    Louve

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