Disparition sur l'autoroute 666

angela

Jeudi 14 juillet 2011, Autoroute 666

 

Crystal Videch :

 

Nous étions partis mardi soir et nous roulions vers notre destination. Steven lisait un livre, c'était Discours de la méthode de René Descartes, Dorian dormait, sa tête appuyée contre la fenêtre. Moi, je réfléchissais à tous les choses qui s'était produit quelques jours plus tôt.

FlashBlack

 

Lundi 11 juillet 2011, Cimetiére.

 

Crystal Videch :

 

" Nous sommes réunis aujourd'hui, pour dire adieu, à notre défunte et regretté amie Marianne Videch "

Je frottais brusquement les larmes qui s'étaient permises de coulé. Je ne voulais pas montrer ma faiblesse, je n'aimais pas ça, j'étais forte ! je ne pouvais pas me permettre de baisser les bras. Je devais penser avant tout à mes frères. Dorian âgée de six ans, était le plus jeune de nous trois, il était si réservé, si invisible, si fragile, je l'aimais, c'était mon frère, il se tenait à mes côtés, me tenant la main, il enfonçait ses petits doigts dans ma paume, observant le cercueil de notre mère descendre petit à petit dans ce trou, fait pour elle. A ma droite, se tenait Steven, âgée de quinze ans, il était un passionner de lecture, il adorait Bel-Ami de Maupassant. Aujourd'hui, il était à peine coiffé, se tenait droit comme un "i", il regardait dans le vague, fixant un point imaginaire. Peut-être pensait-il que c'était un mauvais rêve ? que j'allais le réveiller, le prendre dans mes bras, le consoler. Malheureusement c'était bien réel, notre mère était morte, nous ne la revêrions plus. Mon père, un homme froid, sans discussion valable, qui parlait avec ses poings, avait posé sa main sur mon épaule, signe de tristesse, il pensait que je n'avais pas compris son petit jeu, que je n'avais pas vu clair, il pensait que je fermerais les yeux, non, il voulait juste dire qu'aujourd'hui, à partir de maintenant, c'était lui qui faisait la loi.

Après l'enterrement, nous l'avons suivi, il s'est installé à un café, à commandé une bière géante, puis il nous a regardés fixement, nous détaillant, un par un, puis il a pris une grande bouffée d'air et à rit. Je le foudroyais du regard, cet homme était méprisable. Il cessa brusquement.

" - Nous allons partir !                                                                      

  - Partir ? répétai-je. Mais où ? et pourquoi ?

  - Nous allons à l'aventureeee !

  - C'est une blague ? c'est ça ? tu nous fait marché ?

  - Non ! j'ai telephoner à Marco, il nous rejoint au relais routier de l'autoroute 666

  - Marco ? le type qui est sorti de prison ya pas longtemps ? tu es fou !

Il haussa les sourcils, frappa du poing sur table renversant quelque goutte de sa bière, sa meilleure amie.

  - Ne me parle pas comme ça ! et puis je ne t'est rien demandé ! tu n'as qu'à partir ! fait ta vie, après tout tu as 19 ans.

  - Oui bien sûr et je te laisse Steven et Dorian ? ... tu crois encore au père Noël ?!

Il m'a giflé. J'ai levé mes mains vers mon visage pour me protéger d'une nouvelle claque. Mais il a rit, encore une fois. Je ne supportais plus se son.

  - Et Scoby ? dit alors Dorian

  - Scoby ? rigola notre père. Nous le lâcherons dans la nature, qu'importe ! il ne vient pas avec nous !

Dorian se mit à pleurer. Il vint directement dans mes bras. Je l'embrassais sur la tête. Scoby était notre chien, un labrador noir, nous l'adorions, c'était un cadeau de notre grand-mère avant qu'elle ne décéde.

  - Jean-Pierre...enfin, je veux dire, Papa, peut-être que nous pouvons faire une exception ? s'il te plaît ? demandai-je priant pour qu'il accepte

Il réfléchit, se grattant le menton, d'où une légère barbe commençait à poussé. Il se pinça les lèvres, murmurant des choses incompréhensibles.

   - Bon d'accord, mais si ce clébard m'emmerde, je le tue !

Je soufflais, j'appréhendais la journée de demain et celle d'après. Je ne savais pas pourquoi, mais j'avais comme une espèce de boule dans l'estomac, j'avais peur.  

Jeudi 14 juillet 2011, Autoroute 666 ( Aujourd'hui )

 

Crystal Videch :

 

Scoby grogna, il avait passé sa tête par la fenêtre, mon père le tira en arrière et referma les vitres.

Le temps n'était pas au rendez-vous ce jour, il neigeait, c'était triste comme le sentiment qui m'envahissait. Mon père souffla, il était anxieux, quelque chose n'allait pas. Il m'a tout de suite vu dans le rétroviseur que je l'observais, il sourit, un de ces sourires qui ne représenter rien de bon, j'avais peur, j'étais angoissé.

Il mit de la musique, Symphonie n'o3 de Beethoven. Monpère adorait cette musique. Dorian se réveilla, il regarda autour de lui, se demandant sans doute où il était. Il bailla, bouche grande ouverte.

 - Papa, j'ai envie de faire pipi, dit-il doucement par peur de se faire disputer. 

 - Eh bien ! que veux-tu que j'y fasse ?!

 - Peut-être que l'on pourrait s'arrêter deux minutes ? demandai-je alors

Il freina brusquement, se retourna et me regarda méchamment.

  - Tu te prends pour qui ! salope ! je ne t'ai rien demandé ! alors je vous préviens, si l'un d'entre vous ouvre encore une fois la bouche, je le tue !

Il se retourna, remis en marche. Je serrais dans mes bras Dorian, lui caressant les cheveux. Le reste du trajet fut long, très long, Steven avait arrêté sa lecture, observant les voitures qui circulaient sur l'autoroute 666, Dorian avait croisé ses jambes, se retenait de faire pipi. Moi je brulais, j'étais en colère, en rage contre cet homme si horrible, si égoïste, je regrettais ma mère qui était morte un peu trop vite, nous laissabt à ce monstre sans pitié. Je priais terre et ciel, que notre Dieu nous vient en aide. Je voualais à tout prix voir cet homme disparaître.

Cela faisait plus de deux heures que nous roulions vers ce relais, plus on avançait et plus j'avais peur, j'éprouvais comme une intuition, comme si quelque chose allée se produire, je ne voulais pas avoir peur.

Nous arrivâmes enfin, Dorian s'était rendormi, appuyé contre mon épaule. Je le secouais doucement, il me regarda tristement.

  

- ça va ? Chuchotai-je

Il affirma de la tête.

  - J'ai...j'ai fait pipi, je... je suis désolé, murmura-t-il en bégayant

  - Oh mon cheri, dis-je en le prenant dans ses bras. Chut, ne dis rien, on passera aux toilettes.

Scoby grogna, mon père le frappa à la tête, il cessa tout gémissement.

Notre père se gara très vite, pressé soudainement. Il se retourna, nous scruta méchamment puis ouvrit sa portière. Nous sortîmes à sa suite, Dorian se collant à moi pour ne pas montrer à notre père, ce qu'il avait fait.

Il avait arrêté de neiger, mais le sol était recouvert d'une fine particule blanche, pas assez pour faire une boule de neige.

Steven haussa les épaules, il observait les alentours. Nous étions à quelques mètres du restaurant, nous avançâmes vite, mon père était pressé de retrouver son ami, brusquement il s'arrêta, regardant au loin à la recherche de la voiture de Marco, mais rien, personne, nada. Allait-il venir ?

Nous continuons à avançait, Jean-Pierre, prononçait des choses incompréhensibles, se gratter la tête, le bra. Nous arrivâmes devant le restaurant, un grand immeuble, imposant, spectaculaire, il ouvrit la porte. Je fus incroyablement ébahie, déçus, perplexe, l'intérieur me démoralisait, c'était sale, une odeur de tabac froid régner dans la pièce, c'était à peine respirable, des mouches étaient mortes au sol, cet endroit était horrible.

Mon père regarda autour de lui, toujours à la recherche de son " meilleur ami ", il n'était pas encore là, Jean-Pierre haussa les sourcils intriguait, pensait-il que son ami lui avait posé un lapin ? cela aurait été bien drôle !

Il avança dans l'allée, jusqu'au comptoir, il commanda alors une bière, rien pour nous, il ne jugeait pas que nous devions avoir faim. Il s'installa à une table, apparemment l'ambiance dégoutante ne le déranger pas. Moi je restais debout, pris Dorian par la main, je l'emmenais aux toilettes, si le restaurant paressait écoeurant, les toilettes étaient horriblement atroces ! les lavabos paressaient n'avoir jamais été nettoyer, du papier traîner par tout.

  - Ha ! c'est dégelasse ici, dis-je. Berck ! m'exclamai-je lorsque j'aperçus un cafard.

Dorian se changea rapidement. Il parut soulagé que Jean-Pierre n'avait rien vu, il était mieux, cela se voyait dans son regard. Il passa doucement sa main dans ses cheveux mouillés. Nous sortîmes ensuite des toilettes, puis nous rejoignions notre père ainsi que Steven. Lorsque nous arrivâmes à leur table, Steven pleurait, il savait produit quelque chose ! j'en étais sûr ! il leva les yeux vers moi, quelques larmes coulèrent de ses joues.

  - Que s'est il passait ? ! demandai-je

  - Rien ! occupe-toi de tes oignons ! grogna mon père

Je le fusillais du regard et reportai mon attention vers Steven.

  - Qu'y a-t-il ? demandai-je

Il fit non de la tête, je m'asseyais à ses côtés, voyant que de nouvelles larmes coulaient le long de ses joues. Je les lui essuyai. Jean-Pierre se leva brusquement, il contourna la table et dit :

   - Je vais aux chiottes ! surveille tes frères !

Jeudi 14 juillet 2011, Toilette de l'autoroute 666

 

Jean Pierre :

 

J'entendis quelqu'un arrivé derrière moi, je me retournais brusquement. Je fus surpris, étonné.

  - Que viens-tu faire là ?

Je ne compris rien. Je m'écroulais au sol.

Crystal :

Cela faisait quelque ninutes que Jean-Pierre était parti aux toilettes, pas que je m'inquiétais, je trouvais cela bizarre, suspect, voire étrange. Je ne comprenais pas pourquoi il était aussi long. Je me levais, laissant mes frères. Je m'avançais vers les toilettes, poussa la porte doucement.

- Papa ? papa ?

Personne ne répondit. J'avançais quand...

Synopsis :

     Arriverez-vous à mener votre enquête ? Et vous, qui soupçonnerez-vous ?

Chapitre 1 : Jean Pierre un homme froid, méchant, égoïste, décide, à la mort de sa femme, de partir à l'aventure. Il embarque ses enfants, Crystal, Steven et Dorian. Rien ne se passe comme prévu ! tout dégénère quand Jean Pierre disparaît dans un relais routier, sur l'autoroute 666.

Chapitre 2 : La police arrive sur les lieux, Jean Pierre est introuvable. Où est-il ? Comment a-t-il pu disparaître ? L'enquête est confiée à l'inspecteur Louis Voldeberg, il soupçonne tout de suite un homme lié à la mère de Crystal.

La police confie les enfants à une famille d'accueil qui les recueille s'appelle Louisette, elle a un fils, Dave, peut bavard et qui n'apprécie guère Crystal.

Un SDF apporte un sac contenant des affaires tachées de sang appartenant à Jean Pierre.

Chapitre 3 : L'inspecteur Louis Voldeberg recherche des empreintes sur les vêtements. L'enquête patauge, il soupçonne toujours l'homme lié à Marianne, mais celui-ci à un alibi.

Louisette à beaucoup de mal à s'occuper des enfants, alors que Crystal et Dave sont au lycée, que Steven est au collège, elle perd Dorian dans sa propre maison.

Chapitre 4 : L'inspecteur Louis recherche toujours le corps de Jean Pierre, il décide d'enquêter à nouveau sur place. L'inspecteur interroge le patron du restaurant, il affirme avoir vu un homme suivre Jean Pierre aux toilettes. Louis lui montre la photo de Charles, l'homme suspect numéro 1, il le reconnaît tout de suite.

Alors, comment un homme peut-il être à deux endroits diffèrents et à la même heure ?

Chapitre 5 : Crystal se dispute avec Dave, le fils de Louisette. Il s'en veut beaucoup et essaie de se faire pardonner ces paroles.

Louisette interroge Crystal, pourquoi Dorian s'était caché dans un placard en pleure ? Elle ne dit rien. Pendant que Crystal est à l'école, Louisette cherche des informations sur le comportement de Dorian, elle découvre une lettre de Marianne, qui lui avoue des choses.

Elle surprend une discussion entre Crystal et un certain Charles.

Chapitre 6 : Louis Voldeberg reçoit un appel inconnu, la personne indique avoir vu Charles enterait un objet dans son jardin, la police découvre un couteau, serait-il l'arme du crime ? Y as-t-il du sang dessus ?

L'inspecteur mais tout en oeuvre pour prouver que c'est bien Charles l'assassin, mais celui-ci est relâché puisqu'il n'y a pas de corps.

Crystal a pardonner à Dave, ils se découvrent des passions et deviennent amis.

La police rend visite à Louisette, il demandent aux enfants s'ils connaissent un certain Charles Widj. Leur réponse est négative. Ce prénom n'avait-il pas été employer par Crystal ?

Chapitre 7 : Louisette interroge Crystal, elle avoue que son père les battait. Dave a tout en entendu. Steven est pris d'un violent cauchemar. Que lui arrive-t-il ? Crystal se demande ce qu'il a, elle ne sait toujours pas ce que Jean Pierre lui a fait lorsqu'elle était aux toilettes. Elle se rend sur les lieux de l'autoroute 666 et interroge le patron.

Quatre mois plus tard, la police retrouve le corps de Marco quelques mètres plus loin du relais routier. Qui a bien pu le tuer ?

Chapitre 8 : L'inspecteur ne sait plus quoi faire, quel est le point commun entre la disparition de Jean Pierre et le meurtre de Marco ? Steven avoue à Crystal un secret.

Louisette découvre que Marianne et Jean Pierre avaient une assurance sur la vie qui s'élevait à deux cents millions d'euros. Cet argent est délivré sur le compte de Crystal, il lui manque la somme de vingt mille euros, où est passé cet argent ?

Chapitre 9 : La police abandonne l'enquête, Charles a-t-il vraiment tué Jean Pierre et Marco ? Et pourquoi n'a ton pas trouvé le corps de Jean Pierre ?

Dave enquête sur le comportement de Crystal. Louisette aime de plus en plus Steven et Dorian, elle demande leurs gardes exclusives, comment réagira Crystal ?

Celle-ci décide de révéler un secret à Dave et à Louisette. Comment réagiront-ils ?

Chapitre 10 : Crystal décide de partir avec Charles, elle laisse Steven et Dorian à Louisette. Pendant le trajet, Crystal se remémore son aventure sur l'autoroute 666.

Retrouvera-t-elle un jour ces frères ? Dave ? Louisette ?

Epilogue : Six ans plus tard, que sont devenu les heroes ? Dave a-t-il pardonné à Crystal ? Steven et Dorian ont-ils revu leur soeur ? L'inspecteur Louis a-t-il enfin découvert l'assassin de Jean Pierre ? Que sont devenu Charles et Crystal ?

Signaler ce texte