Divin silence
Lotüs Zoppa'leïnh
Dans l'insondable gouffre où l'on se voit sombrer, comme victime hasardeuse d'un suicide imposé, la lueur jaillit d'un buisson enflammé, et sculptée divinement au coeur du noir de jais.
Elle acquiert sa puissance lorsqu'on ose l'observer. Sa chaleur sèche pénètre l'esprit et le corps, la torpeur s'installe... Tout repère est brisé.
La lumière blanche grandit, et les mystères cachés de la Vie défilent sur les murs éclairés du temple sacré.
Puis l'enveloppe se consume; disparaissant dans les bras de Léthé, elle laisse l'âme demeurer dans un silence peuplé.
Le mental vit encore, mais on est comme le vent à travers le décors; témoin muet et informe de la danse des formes. L'Amour est immense: il est paix et silence.
beau texte dans son allure ressenti par la tragédie de son action!
· Il y a environ 13 ans ·dafone