Toutes ces têtes tournées vers lui, qui ne semble pas les voir,
Un morceau de viande fraîche pour des cadavres illusoires,
Ils se croient invisibles et, sans un geste, sans un bruit,
Ils se nourrissent de ses sons. Et leur vulgaire appétit
Résonne à mes tympans comme un cri intérieur.
Le souvenir des cachets qui engourdissent mon cœur.
Je perçois chaque visage, hochement de tête défoncée,
Comme la mienne qui fait mine d'exploser,
Le rythme est suivi au tapement des milles et une pattes,
Et mon cœur étouffé gonfle, rugit.. et claque.
J'adore, pour claquer ça claque. Ambiance électrique, cendrier géant.
· Il y a plus de 9 ans ·mamzelle-plume
Merci beaucoup !
· Il y a plus de 9 ans ·bleuelectrique