...

Alors j'ai opté pour ce type-là de thérapie. Je laisse couler l'encre sur les pages des cahiers, je laisse mon stylo glisser sur toute leur longueur, les noircir de mon écriture et de mes problèmes pour enfin m'en être libérée. Je fais courir mes doigts sur le clavier, réduisant mes questions à de simples détails dans une vie. Ma vie.

Pourquoi me soucier de mes problèmes? me disais-je. J'ai d'autres choses à faire.

Il n'empêche que, dès le matin suivant, ils me rattrapaient, me frappant encore plus fort, toujours plus fort.

Et je ne savais leur faire face.

Écrire...

J'ai toujours aimé ça. J'ai souvent préféré m'exprimer par mots, lorsque ma timidité prenait le dessus.

J'en ai un excellent exemple, aujourd'hui.

Avec lui...

Je ne sais pas lui parler. Je ne sais pas être de bonne compagnie.

Sinon... Pourquoi ? Pourquoi ça se serait fini comme ça ?

Je ne sais pas faire grand-chose. Mais alors...

Qu'est-ce que je sais faire ?

Je cherche encore la réponse.