Droit de réponse.

Oui je suis en colère !

Les donneurs de leçons, les juges, ceux qui ne vous connaissent aucunement, mais prétendent avoir suffisamment d'esprit pour vous cerner. » Everybody must get stoned », merci Bob pour ce tintamarre inimitable et la justesse du message.

Les plus zélés sont les premiers à souffrir.

Comme l'automobiliste impeccable qui se voit sanctionner pour la première fois.

Les plus fragiles ne rejettent pas la faute sur les autres.

Certains mélangent tout dans leur potage à préjugés, les petits cerveaux et les langues de vipères ont tôt fait de cracher leurs propos venimeux, ils savent très bien qui seront les victimes.

Les agneaux heureux, les agneaux anxieux, les chiens, les loups, les chats extravagants et au-dessus, les serpents, il faut de tout dans cette foire permanente.

L'intelligence, c'est du bon sens et beaucoup d'altruisme, n'en déplaise aux moulins à citations.

Chaque âge a sont lot de Saints et de salauds, et merde à ces jaloux, qui n'ont rien compris en fait.

L'art et l'érudition ne sont pas synonymes, loin de là, même s'il arrive que les deux se rejoignent.

Que tous ces reptiles poisseux, qui voient des monstres partout, retournent dans le trou merdeux.

Le talent n'est ni la défense, ni l'attaque, l'éternel déprimé ou le ravi de la crèche, sont pareillement sauvés s'il font de leurs vies une œuvre d'art.

Permettez-moi de pondre des clichés à mon tour.

Pour ces créatures, les arguments sont au ras des pâquerettes.

«  T'es susceptible ».

«  Y a qu'la vérité qui blesse », ou ce genre de conneries.

Ceux qui méprisent les autres et ne se remettent jamais en question ne seront jamais atteints, d'autant plus qu'ils ne seront jamais ciblés.

Quand on pue de la bouche et de l'âme, on se tait.

Ces propos de haine valent bien la machette ou le mortier.

Ils tuent des gosses ou des (pas si) vieux à petit feu.

A l'approche de Noël, je vois des collégiens d'une banlieue dite « à problèmes » décorer le sapin avec les yeux qui brillent.

Si on devait passer le Karcher c'est pour occire tous ces accidentés de la vie qui vomissent leur mal être en esquintant les autres.

S'indigner ne sert à rien, c'est une sorte de refuge, mais combattre ces abruti(e)s, sans tomber dans la fange où ils pataugent, c'est défendre la grande majorité qui en bave mais qui s'honore de rester la tête haute.