DU GRAND PLEIN DE CONTRESENS

ikonklast

Autour de moi, tout un monde de pacotille dégueule d’ingestion en cessation de paiement et autre faillite.

Un désordre de rang  dont on  ne sait  plus quoi faire tant il paralyse tout  espoir de bien vivre.

 Les états se suspendent aux lèvres du grand marché où emprunté pour rembourser est devenue force de loi. Les dettes vissées comme des fardeaux sur plombe chaque bol d’air. A chaque tour de vis, ils s’étranglent un peu plus.

Les banques se goinfrent de titres à la volée, les marchés se frappent la tête sur titre, et spéculent sur la faille des uns sur les autres dans le plus libre-échange.

Les grandes agences de notation cloaquent  du score en triple dose et s’est toute la bulle qui se fige le doigt sur la couture.

 Le fil se perd donc en cours de séance et s’est tout le système qui se gondole sur air de déjà-vu. Le navire s’ivrogne sous la ligne de raison et les rats se vocifère de billet vert.

Alors on s’agenouille tous en cadence devant l’autel du grand marché globalisé où les âmes se gobent comme des jetons de foire.

 La soif d’air pur sonne comme un amer son de cloche. Piégé dans cette sinistre comédie, les habitudes ont la dent dure. Les théories se verrouillent par gloutonnerie pour devenir dogme. La bien pensée écorne toutes les variables, le courant se doit continu.. On s’écrase de monotonie et des non choix en éléction.

Alors on se fixe dans la commune. Les cents sources instrumentalisent à tous les sons cloches et les gros titres se font vautour.  La foule  se replie nationale et  déborde sur ponts et chaussées.

Bref plus on avance sans grande pompe moins on s’échappe au contrôle qui nous calvaire le quotidien.

ET C’est maintenant l’aube de la course au trône de verre celui qui s’illusionne aux alouettes. Les Eléphants et autres soifard de pouvoir entrent dans la danse.. La grande valse des promesses recommence de plus belle, monts et merveilles et rubis sur l’ongle. Ils  colmatent des trous sans compter, des béants de ceux qui ne se suture pas comme sans une farouche volonté . Sans couilles sur la tranche.

Et tandis que ça cri la misère ici et là ou je m’attarde, le grand compteur s’incrémente toujours plus et invariable.

Tremblez gens de Pouvoir

Les indigènes de la république ont pris le grand sentier des lumières.

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