D'une octave à l'autre

James Px.

Le long des murs de la tonnelle 

une indicible douceur

d'un mouvement qui vient tout seul

rien de vulgaire

juste des cœurs ajustés 


Rentrer par la porte 

sortir par l'issue de secours

qui inspire l'improbable

 
J'ai traîné jusqu'à l'aune de son regard

voyagé à travers les images d'un kaléidoscope 

senti le parfum de la glycine 

se faufiler jusqu'à ses narines

livrées à la terre confinée  

Une légère brise s'intercale 

entre les fleurs violettes 

et les cheveux d'anges de l'eau de pluie

l'amour s'éveille 

Une stance bienfaitrice 

à l'octave lancinante 

rime sur la brume qui réunit   

coucher de soleil plume et oreiller

Ici 

tout est naturel plénitude et fantaisie

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