Eclaircie par une journée de pluie

Lydie Hans

Dans le brouillard des doutes.

On tombe, on trébuche, on interprète.

Dans la peur.

Il y a celle de soi, de l'autre.

La peur de ne pas faire ce qu'il faut.

La peur de ne pas donner assez.

Toujours et encore des remords.

On est seul face au monde, aux autres et soi-même.

Il faut rester fort et espérer.

Comme le phénix, il faut se reconstruire toujours et encore plus fort, plus mûre et patient.

Il faut prendre sur le moment malgré la fatigue et la solitude.

Vivre, ne pas regarder plus loin et sentir le moment.

Se tenir  à l'écoute pour ne pas en manquer une miette.

Le bon comme le mauvais.

S'en accommoder, se nourrir de tout pour grandir.

Et pouvoir donner la force, la confiance et l'espoir en l'avenir.

A la prunelle de nos yeux, nos autres nous-mêmes.

Pour que leur vie soit à la hauteur de leur espérances.

Et qu'ils puissent faire en sorte de provoquer l'inimaginable afin de réaliser leurs rêves, les plus fou et les plus chers.

Savoir donner, ne pas donner à moitié.

Savoir tout donner et savoir à qui le donner.

Voilà ce qui compte.

Le jardin se construira de lui-même.

Les fleurs donneront leurs plus belles pétales et flirteront avec le soleil...




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