Ecrire pour oublier...

Le souffle coupé, j'ouvre le store de ma chambre et la fenêtre afin d'y trouver de l'air frais. 

Il n'y aura rien de plus entre nous. 263 jours à t'aimer comme une dingue, 263 jours à tout te donner mais ne rien recevoir si ce n'est du plaisir charnel. Cela était défini dès le départ, mais j'ai eu tendance à oublier. 

J'adore tes fossettes et ton sourire rieur, tes éclats de rire en cascade me font fondre le coeur. J'aime un moment près de toi, puisque tu es le seul à me rendre heureuse. J'aime la douceur de tes mains, de tes lèvres. J'aime passer mes mains dans tes cheveux, et ton air de gamin fou furieux. J'aime le son mélodieux de ta voix qui réchauffe mon coeur, et la douceur de tes caresses. Tout comme j'aime la brutalité avec laquelle tu m'embrasses parfois... 

Je suis vide, j'ai pleuré les larmes de mon coeur, pleuré l'impossibilité d'être dans tes bras. Je n'ai jamais aimé quelqu'un comme toi, je sais qu'on le dit souvent, que chaque amour est différent, mais même mon premier amour n'a pas eu droit au un tiers de ce que je t'ai donné jusqu'alors. 

La seule chose dont j'avais envie, hormis le fait d'être avec toi, était d'avaler la plaquette de somnifère qui me criait la liberté, l'envol vers un monde meilleur. La mort est douce, paisible. Il est beaucoup plus difficile de vivre et d'accepter l'échec, le rejet d'un être que l'on chérit tant. 

Depuis le commencement, je savais que cela n'aboutirait pas, mais tu m'as tellement laisser d'espoir. Aujourd'hui, je t'aime plus que de raison, et il me faudra longtemps avant de réussir à tourner la page. Je sais que je ne réussirais, pour le moment, à aimer un autre que toi. Personne ne brille autant que toi. Personne n'arrivera à ta cheville. Je porterais dans mon coeur, les lettres de ton bonheur. Sans toi, je ne suis plus rien. En partant, tu pars avec une partie de moi. 

Je t'aime à jamais mon trésor...