EDEN HELL

Philippe Larue

C'était un beau jardin suspendu, Babylone 

Où l'on y croquait les fruits comme des carrés de tobleronne

Poe, laines et Verlaine étaient fantastiques et les Ève coulaient telles des fleurs épanouies

Mais les montagnes sont devenues du gravier â bétons enfouis

Les insecticémies ont infectées nos assiettes de vaches

Car les fourmis n'étaient pas en airs tétés à la pistache 

Les arbres ne charmaient plus les hêtres. Et buis, nos  pieds d'éléphants n'étaient pas compatibles avec les oiseaux du paradis

Nous étions faux, cyprès de la destruction du jardin des quatre saisons de Verdi

Les chants des baleines sont devenus comme les cimetières des éléphants

Illuminés par les crépuscules orangers aux allures des fusains gris que nous utilisions enfants

Kant aux arbres aux cloches d'argent, ils sont devenus plomb

J'ai métal progressivement sur les platines où les violons y faisaient du triathlon

L'humanité était au bore d'affronter Mercure

Nickel que soit les raisons de nos alliages et des tortures...

- Étain les lumières depuis l'origine du monde qui vagabonde

Demain, les colibris emmèneront la Joconde au tiers-monde! 




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