Elegy
uriko
Regarde ces robes froufroutantes
Qui éloignent ton regard pervers
De ma gorge dénudée et offerte.
Ce bustier trop étroit m’empêche
D’humer l’odeur animale des êtres
Qui nous entourent. Ne me sied-il pas ?
Tu souris. De ce sourire laconique
Que tu arbores fièrement, quand
Ton âme dépravée avale cette
Chair offerte. Mesdames, couvrez vous !!
Et toi fermes les yeux. Ne vois que moi !
Fixes moi comme tu les fixes.
Dévores moi comme tu les dévores.
Prends moi comme tu souhaiterais les prendre.
Non ! ton regard plein de « Non » me porte
L’ultime coup. Je titube. Je frémis.
Et je vais rejoindre cet homme qui
Lui me voit. Tout de noir vêtu. Il m’aime.
Il m’aime. Je le vois. Le rouge envahit
Mes yeux. Mes mains. Mon âme.
Chaque spore de la peau diaphane
Qui craque. Vois, Amour, Hurle, Amour.
Essaie de rattraper de ta main tremblante
Ma robe tâchée de pourpre qui
S’élance telle un phénix par dessus le balcon.
Vivante, si et tellement vivante.
Je rejoins enfin ma vie, mon être,
L’homme en noir qui jamais ne vous rejette.
L'homme en noir, l'homme en blanc : il faut faire des choix ! Superbe écriture
· Il y a plus de 13 ans ·le-petit-prince
Le parfum de l'homme en noir.
· Il y a plus de 13 ans ·Marcel Alalof