Emportée.

kelen

Je m'emporte. Je peste. Je suis triste.

En reste. Je suis vide. De la viande.

Eteinte. Bête. Dans ma boîte, y'a rien.

Tout m'embête. Même toi. M'aimes-tu ?

Comme ça? Sais-tu, c'est en bas que je me situe.

Et c'est tout. C'est terrible. Pas d' « et caetera ».

Je suis excès. Vexée. Quand j'me désaxe.

Et toi tu faxes. Mes désastres.

Mais moi je t'aime. Et lustre ma haine.

Pour qu'elle brille. Comme un astre.

Toi tu m'ébranles. Et je brûle.

Je hurle. A la mort. A l'amour.

Tu me mords. Je coule. Ca colle.

On roucoule. Et décolle.

Vers les cieux. Plus de sang.

Délicieux. Délit d'initiés. A dieu.

A deux. Demi-lune. Je prends la plume.

Et plane. Sans fortune. Sans forcer.

J'amorce le virage. De la rage.

Dans nos cages. On s'engage.

Tu dégages ses messages. J'enrage.

Mais je rougis. Et t'encourage.

A noircir d'autres pages.

Je nécrose mes névroses.

Regarde ces roses. Et cet érotisme.

Dans ta prose. Je vois mon héros.

Qui absorbe mon spleen. Ces rimes.

Elles me mitraillent. Tu me railles.

Et je ris. Heureuse.

Plus de stress. Tu t'empresses.

De sprinter à toute vitesse.

Vers l'avant. Vers la vie.

Mon amant. Emmène moi.

Loin d'ici. Pour de bon.

Un rebond. On s'abandonne.

Dans nos bras. On s'additionne.

On se dit tout.

Je ne doute plus.

Tes mots doux.

Ont tout dit.

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