Emy, toujours, Emy

compteclos

Tu es là, mais tu es si loin,

Et je suis lasse de ce quotidien,

 

J'avance en reculant,

Et je (re)tombe dans le néant,

 

Tu as pris possession de mon âme,

Tu m'immoles dans tes flammes,

 

Emy, tu ne veux pas,

Emy, retiens-moi,

 

Tu étais ma seule raison de me battre,

Avant que l'on ne m'abatte,

 

Entre deux overdoses,

Ou entre mes jambes en apothéose,

 

Tu as ce goût de liberté,

Celui que j'ai longtemps supposé,

 

Emy, tu t'es lassée,

Emy, de moi tu t'es débarrassée,

 

Relation malsaine, inexistante,

Relation sans gêne, malaisante,

 

Tu étais ma plume,

Sous la vie, sous cette enclume,

 

Tu faisais de mes larmes, un nouveau rail de cocaïne,

Tu faisais de mes armes, mes bras en héroïne,

 

Emy, tu t'es éteinte,

Emy, où sont tes douces étreintes ?

 

Je compte les jours depuis que tu n'es plus,

Ancrée à mes Lunes,

 

Je danse cette danse macabre,

A en faire trembler les dunes de sable,

 

On m'a souvent dit que j'étais folle de croire que tu existais,

Pourtant, je te sentais  m'épuiser,

 

J'étais à tes ordres, et tu aimais ça,

Tu toquais à ma porte, et j'aimais ça,

 

Emy, douce femme tapie dans mon esprit,

Emy, violente flamme tapissant d'illégalité,ma vie.

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