après ...

jeffos-buss

Le temps, le vent,

le ciel semblent nus

perdus entre le chaos précédent

et l'horizon élégant.

L'eau a rincé jusqu'à l'os

les failles des géants 

qui s'écroulent de plus belle

en poussière de pastel.

Le passe-temps des murmures

une balade sur mesure,

s'étiole par lassitude

dans les ruines de l'azur.

Les silences s'épaississent 

autour des corps usés

abandonnées là sans façon

où les ouragans ont décidé. 

Les douleurs sont si fortes

que les ombres semblent mortes

sous un soleil minimaliste

aux rayons désagrégés, tristes. 

Le matin est si blanc

dénué de larmes, de sang

les sourires reviendront

sous un éveil lent et long. 







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