après ...
jeffos-buss
Le temps, le vent,
le ciel semblent nus
perdus entre le chaos précédent
et l'horizon élégant.
L'eau a rincé jusqu'à l'os
les failles des géants
qui s'écroulent de plus belle
en poussière de pastel.
Le passe-temps des murmures
une balade sur mesure,
s'étiole par lassitude
dans les ruines de l'azur.
Les silences s'épaississent
autour des corps usés
abandonnées là sans façon
où les ouragans ont décidé.
Les douleurs sont si fortes
que les ombres semblent mortes
sous un soleil minimaliste
aux rayons désagrégés, tristes.
Le matin est si blanc
dénué de larmes, de sang
les sourires reviendront
sous un éveil lent et long.
Joli texte.
· Il y a environ 8 ans ·Frédéric Cogno