En sourdine

Je me promenais le nez au vent, les pensées violines,

Est alors soudainement apparue Eglantine.

Elle m'affirma vouloir être pour moi Mélusine.

Promesse tentante mais quelque peu sibylline.

Ce n'était pas l'ange gardien Joséphine

Elle répéta qu'elle voulait être Mélusine

Sans désirer devenir ma concubine

Mais prête à ouvrir ses étamines.

Est donc apparue ce beau jour Eglantine

Elle se voulait infiniment câline

Je percevais ses envies en sourdine

Et se révéla une femme timide et mutine.

Ses lèvres joliment violines

Murmuraient qu'elle rêvait de ma pine

Sans intention de la passer à la guillotine.

Je n'imaginais pas qu'elle fut sauvagine.

Ce n'est plus depuis longtemps une gamine

Elle devina que ses fesses seraient sanguines

Si elle ne devenait pas une gente gredine.

Elle me pria dans un mouvement de féline

Qu'enfin mes désirs je lui insémine

Impatiente que son cul doucement je jardine

Pendant qu'elle rieuse jouerait de mes mandarines,

Ma Divine, coquine, qui me butine.

toute féminine, sur sa peau fine .

se fait ballerine que je fascine,

et Moleskine que je pagine .

Ma Divine, coquine, qui me butine