Encore une victime des contes de fees

rcclarence

Le roman peut-il tuer ? Dans l’affaire Bovary nous sommes en droit de nous poser la question. Comment une jeune femme de bonne famille d’apparence sans histoire peut-elle mettre fin à ses jours par excès de littérature? Elle avait tout pour être heureuse, un mari, une enfant, une situation.

Pourtant, malgré ce bonheur apparent, Emma est malheureuse. La vie qu’elle c’est construite est loin de celle qu’elle s’était imagine. Élevée dans un couvent, elle trompe l’austérité des ses jeunes années avec des romans d’amours qu’elle dévore.

Tout comme les héroïnes de ces aventures sentimentales, Emma rêve de passion et ni le mariage, ni la maternité ne suffisent à tromper la monotonie. Elle veut du frisson, du romantisme a l’état brut. Elle veut vibrer et aimer de folie douce, quitte à se vautrer dans l’achat compulsif et l’adultère.

Mais quand les dettes s’accumulent, que les amants lassent et que la vie garde son gout d’ennuie. Emma choisit la mort, laissant derrière elle, une orpheline qu’elle n’a jamais su aime et un mari inconsolable.

Cher parents, protégez vos filles et gardez-les éloignées des romans à  l’eau de rose.

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